Cantines des  collèges
Un million d’euros pour l’économie locale

Où en est le Département de la Drôme en matière de respect des objectifs de la loi Egalim concernant la restauration collective ? 

Un million d’euros pour l’économie locale
©Archives AD26

Où en est le Département de la Drôme en matière de respect des objectifs de la loi Egalim concernant la restauration collective ? C’est à l’occasion de la rentrée des collèges que la collectivité fait le point sur le sujet. Elle rappelle en effet qu’elle a mis en place une démarche de labellisation Ecocert baptisée « En cuisine » pour les 31 restaurants des collèges dont elle assure le fonctionnement. Depuis début 2022, cette labellisation a évolué pour encore plus de bio, de local, de sain et de durable. 
« Aujourd’hui, tous les établissements sont classés au niveau 2 (plus de 30 % de denrées issues de l’agriculture biologique). Parmi eux, onze établissements sont labellisés au niveau 3, soit 50 % de bio (André Malraux à Romans-sur-Isère, Jean Monnet à Bourg-de-Péage, Paul Valéry à Valence, Gérard Gaud à Bourg-lès-Valence, Fernand Berthon à Saint-Rambert-d’Albon, André Cotte à Saint-Vallier, Marcelle Rivier à Beaumont-lès-Valence, Etienne-Jean Lapassat à Romans, Marguerite Duras à Montélimar, Marcel Pagnol à Valence, Jean Macé à Portes-lès-Valence), ce qui place la Drôme dans le top 10 des collèges de France en matière de qualité de la restauration scolaire », affirme le Département. Il indique ainsi avoir atteint les objectifs fixés par la loi Egalim, à savoir, à compter du 1er janvier 2022 : 50 % de produits de qualité et durables, dont au moins 20 % de produits biologiques.
« Les achats de denrées réalisés en circuits courts pour les cantines des collèges représentent 1 million d’euros injectés dans l’économie locale », souligne encore le Département.