Une consommation de viande divisée par deux, 40 % de culture de maïs en moins, 20 % de betterave et de pommes de terre en moins… C'est qui se trouve dans un rapport transmis par le ministère de la Transition écologique (MTE) aux membres du Conseil national de l’eau fin janvier.
Alors que la colère commence à s’apaiser dans le milieu agricole, le ministère de la Transition écologique (MTE) a fait parvenir fin janvier aux membres du Conseil national de l’eau, un document de travail pour le moins irritant. En effet, selon les informations de notre confrère Le Point, ce document intitulé « Étude prospective des besoins en eau » se fonde sur la décroissance économique.
Les hypothèses de travail sont inquiétantes et même surprenantes : - 50 % de cheptels ; - 85 % de constructions de logements ; - 80 % de nucléaire … Parmi les quatre scénarios inspirés de l'étude Transitions 2050 de l'Agence de la transition écologique (Ademe) le document qui porte l’en-tête de France Stratégie (institution qui dépend du Premier ministre) avance des projections angoissantes : une consommation de viande divisée par deux, 40 % de culture de maïs en moins, 20 % de betterave et de pommes de terre en moins… Le tout participant à réduire les besoins en irrigation … de 15 %.
Le cabinet du MTE, Christophe Béchu, a déploré le 30 janvier « une erreur de communication » en précisant que « Ce scénario de rupture n'a pas été validé par le ministère ».
