Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2021, le sénateur drômois Bernard Buis est intervenu le 1er décembre pour défendre le budget dédié à l’agriculture française.
Vice-président de la commission des affaires économiques, Bernard Buis a été nommé chef de file pour son groupe RDPI (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants) afin de défendre les orientations prises lors de l’examen du projet de loi de finances (PLF) sur la thématique de l’agriculture. « Si l’épidémie et ses conséquences ont mis à l’arrêt notre économie, l’activité agricole, contrairement à d’autres secteurs, n’a jamais été stoppée. Exceptés l’agritourisme et l’horticulture, les agriculteurs ont continué à travailler pour nourrir les Français, avec fierté et responsabilité », a-t-il déclaré.
Budget en hausse de 13,6 %
Au titre de la mission agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales, une fois pris en compte l’enveloppe accordée dans le cadre du Plan de relance, le budget de ce secteur atteint 3,5 milliards d’euros pour 2021, soit une hausse de 13,6 % par rapport à 2020. Des dispositifs de soutien à l’investissement seront accessibles aux agriculteurs, pour être plus performant en matière environnementale, pour prévenir des aléas climatiques ou pour répondre à des appels à projets sur la structuration des filières agricoles (lire page 7). Enfin, 130 millions d’euros seront fléchés pour la modernisation des abattoirs. Pour Bernard Buis, « ce PLF est l’occasion aussi de rappeler le récent succès des négociations relatives à la nouvelle politique agricole commune (PAC), qui permettra à la France et à nos agriculteurs de bénéficier d’un montant de 66,2 milliards d’euros pour les sept prochaines années ».
