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Eau

Sage Bas Dauphiné-Plaine de Valence : le projet adopté

Fruit d’un travail collaboratif de cinq ans visant à sauvegarder les ressources en eau sur 98 communes drômoises et 38 iséroises, le projet du Sage Bas Dauphiné-Plaine de Valence vient d’être adopté.

Sage Bas Dauphiné-Plaine de Valence :  le projet adopté

Réunie le 18 décembre au siège du Département de la Drôme, à Valence, la commission locale de l'eau (CLE) a validé à la quasi-unanimité (59 voix pour et 1 contre) le projet de schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Sage) Bas Dauphiné-Plaine de Valence. Le Sage constitue la feuille de route pour la préservation de la ressource en eau, en quantité et qualité, sur 98 communes drômoises et 38 communes iséroises. Ont été pris en compte l'environnement - pour les cours d'eau et la biodiversité associée - et l'économie - avec ses diverses composantes : l'agriculture, l'industrie, le tourisme.
L'arrêté attendu fin 2019
Cette étape importante va permettre d'engager, en 2019, les phases de consultation des collectivités locales et chambres consulaires puis d'enquête publique à l'automne prochain. L'arrêté préfectoral d'adoption du Sage est attendu pour la fin de l'année 2019, avec une mise en œuvre à partir de 2020.
« La mobilisation et l'implication constantes des acteurs du territoire ont permis d'aboutir à ces orientations, la ressource en eau étant l'affaire de tous », a-t-il été souligné. Un « Sage pour tous, porté par tous », a fait observer Patricia Brunel-Maillet, vice-présidente du conseil départemental de la Drôme et présidente de la CLE. A ses côtés, en tribune, le préfet de la Drôme Eric Spitz, le directeur général de l'Agence de l'eau Laurent Roy, ainsi que des vice-présidents de la CLE : Martine Vincenot, en charge du pilotage technique, et Robert Duranton, vice-président du conseil départemental de l'Isère.
L'action de la chambre d'agriculture
« Depuis le début des études sur la nappe phréatique du miocène, il y a une dizaine d'années, la chambre d'agriculture de la Drôme est un acteur volontaire pour participer aux orientations du Sage », explique sa présidente, Anne-Claire Vial, membre de la CLE. Trois points ont guidé l'action de la compagnie consulaire, à commencer par une meilleure connaissance de la nappe et de ses relations avec les rivières. « Compte tenu de la complexité du travail, nous avons demandé et obtenu que l'étude hydrogéologique soit conduite par des hydrogéologues publics ou universitaires », explique-t-elle. Le deuxième point concerne la réduction des prélèvements. « Nous avons dit et redit que l'objectif de 40 % est irréalisable et cela a été pris en compte. Nous attendons une baisse significative de cette exigence. » Enfin, pour la présidente de la chambre d'agriculture, « le Sage doit sanctuariser le prélèvement sur la rivière la Bourne. Et la gestion de ce prélèvement doit rester à l'organisme unique (OU) de la Drôme. »