La chasse autorisée pendant le confinement
Les Commissions départementales de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS) seront convoquées par les préfets « dans les plus brefs délais » pour échanger sur les enjeux de régulation du gibier chassable et des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts ou présentant des risques sanitaires pendant la période de confinement » a précisé Bérangère Abba, secrétaire d’État à la Biodiversité.

Les chasseurs pourront continuer à prélever les nuisibles responsables des dégâts sur les cultures, a indiqué le 2 novembre, Bérangère Abba, secrétaire d’État à la Biodiversité, par voie de presse. « Pendant cette période de confinement, nous nous devons d’éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils », indique le même communiqué.
Les Commissions départementales de la chasse et de la faune sauvage (CDCFS) seront convoquées par les préfets « dans les plus brefs délais » pour échanger sur les enjeux de régulation du gibier chassable et des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts ou présentant des risques sanitaires pendant la période de confinement » a précisé la ministre. Cependant, le petit gibier (lapin de garenne, faisans, lièvres, …) n’est pas concerné s’est inquiétée la FNSEA par l’intermédiaire de sa présidente Christiane Lambert, car cette situation « pose des problèmes dans certains départements », a-t-elle indiqué au réseau FNSEA, en demandant à chaque agriculteur de faire remonter l’information au préfet et à la fédération de chasse de leur département.
Selon Willy Schraen, président de la Fédération nationale de la chasse, il faudrait tuer en France environ « 500 000 sangliers d’ici la fin de l’année (…) et peut-être autant de chevreuils ». Selon lui, entre un tiers et un quart des prélèvements de grand gibier sont effectués en France au mois de novembre. Chaque année, l’indemnisation des dégâts représente quelque 80 millions d’euros par an payée intégralement par les chasseurs.
À l’issue des consultations locales, les préfets saisiront les présidents de Fédérations départementales de la chasse pour fixer dans chaque département « les objectifs de prélèvements devant être réalisés ».