Prairies
Herbe : en déficit de 24 %  malgré un automne favorable

Les conditions météorologique automnales favorables n’ont pas permis de rattraper le retard de la pousse de l’herbe qui en cumul affiche un déficit de 24 %.

Herbe : en déficit de 24 %  malgré un automne favorable
Sur la France, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 24 % à celle observée au niveau national sur la période 1989-2018.

Ce n’est un secret pour personne, la sécheresse estivale que la France a connue cette année a eu des conséquences notables sur la pousse de l’herbe. Ainsi, malgré des conditions météorologiques favorables cet automne (températures élevées et retour des pluies), au 20 novembre, selon Agreste, « la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 24 %* à celle observée au niveau national sur la période 1989-2018 ». 

Le point par région

« En cumul depuis le début de l’année, le déficit de pousse d’herbe varie de 12 % en Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté à plus d’un tiers en Paca, Occitanie et Hauts-de-France. Dans le Grand Est, le rattrapage automnal a été plus important qu’ailleurs alors qu’en Aquitaine et Midi-Pyrénées, la pousse automnale a été quasi-inexistante. À l’échelle des régions fourragères (RF), 85 % d’entre elles présentent en cumul un déficit de pousse d’herbe. Ce déficit est supérieur à 20 % dans les deux-tiers d’entre elles et à 40 % dans un cinquième des RF. » Autre fait notable, la proportion de la pousse annuelle qui se fait après le 20 septembre a presque doublé cette année, passant en moyenne de 12 % à 22 %. 


M.-C. S.-B. avec l’Agreste conjoncture «prairie» du mois de novembre.

* L’indicateur de rendement des prairies permanentes Isop au niveau national atteint 76 % au 20 novembre, soit un déficit de 24 %. L’indicateur de rendement des prairies permanentes Isop, à une date donnée, est égal au rapport entre la pousse cumulée à cette date depuis le début de l’année et la pousse cumulée à la même date calculée sur la période de référence 1989-2018.