Fonds d’aide
La Safer accompagne des jeunes installés financièrement
Cinq chèques ont été remis par la Safer à cinq jeunes drômois dans le cadre de leur installation en agriculture.
Depuis plus de soixante ans, la Safer s’engage à favoriser au mieux les installations de jeunes. Dans la Drôme, par exemple, en 2022, ce sont près de 300 hectares (ha) qui ont permis l’installation de plus de trente jeunes. De plus, depuis l’année dernière, les jeunes installés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, bénéficiaires ou non de la dotation jeune agriculteur (DJA), sont éligibles à un fonds d’aide de la Safer. Ainsi, le 17 mars, à l’issue du Comité technique Drôme de la Safer, cinq jeunes se sont vu remettre un chèque.
Sur la commune de Vaunaveys-la-Rochette, Noémie Lepoutre s’installe en créant son activité de poulet de chair bio. Elle disposera de 8 ha pour organiser les parcours des volailles.
À Montaulieu, Geoffroy Ferrand s’installe en arboriculture et viticulture, à la suite de ses parents.
À La Baume-de-Transit, Lucie Bellement, diplômée agricole, cavalière et entraîneuse dans le cadre de compétitions, s’installe pour développer un élevage équin en complément d’une pension.
Quant à Virginie Peyrard, elle s’est installée avec Damien Romain sur la commune de Besayes où ces deux jeunes élèvent des chèvres et des veaux de boucherie et reprennent des surfaces pour garantir leur autonomie fourragère.
Enfin, à Montboucher-sur-Jabron, Margot Petit s’installe progressivement en grandes cultures et plantes médicinales.
Pour les membres du Comité technique Safer, cette remise de chèques leur a permis de mettre des visages sur des projets examinés jusqu’à leurs réalisations concrètes ; et pour les jeunes installés de découvrir d’autres visages que ceux des conseillers fonciers de la Safer. « Ces cinq projets, tous différents, sont à l’image de la diversité des productions de nos territoires, indique Marc Fauriel, président du Comité technique Drôme de la Safer. Ce fonds donne un coup de pouce à ces jeunes en prenant en charge une partie de leurs frais de notaires. Accompagner ces jeunes, c’est aussi une nécessité pour le territoire. »
