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Volailles de chair : Anvol demande aux citoyens «d'accepter les nouveaux poulaillers»

L'interprofession des volailles de chair Anvol lance un manifeste, dans lequel elle appelle notamment les citoyens à «accepter l'installation de nouveaux poulaillers dans leur village».

Volailles de chair : Anvol demande aux citoyens «d'accepter les nouveaux poulaillers»
Atteindre l'objectif du plan de filière de reconquérir 10% de parts de marché aux importations nécessite une croissance de 1% par an du nombre d'élevages (sur 14 000 actuellement), indique l'Anvol. ©AD26

«Les Français veulent manger de la volaille française, mais il est de plus en plus difficile de faire accepter la construction de nouveaux poulaillers», constate Jean-Michel Schaeffer, le président d'Anvol (interprofession volailles de chair). D'ici fin 2021, l'interprofession lancera un outil en direction des éleveurs pour favoriser une «meilleure concertation» avec les riverains, a-t-il annoncé le 7 septembre.

Dans son manifeste, Anvol s'adresse aussi, entre autres, aux consommateurs (qu'elle incite à «s'informer sur l'origine des volailles»), aux maires (appelés à «créer un environnement favorable aux échanges») ou encore aux conseillers régionaux (priés de «financer indistinctement tous les modes d'élevage»).

Atteindre l'objectif du plan de filière de reconquérir 10% de parts de marché aux importations nécessite une croissance de 1% par an du nombre d'élevages (sur 14 000 actuellement). Côté marché, la consommation a «retrouvé son schéma pré-Covid», avec une croissance globale de 5,9% au premier semestre 2021 par rapport à 2019, tirée par la restauration. Une conjoncture qui profite aux importations, qui représentent 39% des volailles au premier semestre 2021 (46% pour le poulet).