Gel du 8 avril : la présidente de la FNSEA à Livron-sur-Drôme
Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, s’est déplacée en Drôme et Ardèche ce 9 avril pour soutenir les agriculteurs touchés par le gel et constater les dégâts.

Vendredi 9 avril, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, s’est déplacée en Drôme et en Ardèche pour constater les dégâts sur vignes et vergers suite au gel. « C’est important de venir se rendre compte sur place et surtout d’entendre les témoignages. Tous sont surpris par la violence de cet épisode de gel », confie la chef de file du syndicat agricole. Accueillie sur l’exploitation de Jonathan Almeras, jeune vigneron à Livron-sur-Drôme, elle a pu échanger avec les responsables départementaux de la FDSEA, des Jeunes Agriculteurs, de la chambre d’agriculture entre autres. Tous témoignent d’un épisode d’une intensité inédite. Christiane Lambert a rappelé que ce gel sur un intervalle de trois nuits a frappé quasiment toutes les régions françaises. « C’est un véritable choc. La végétation était lancée après des températures qui atteignaient les 25°C dix jours auparavant. Les chiffres concernant les dégâts qui nous remontent des différents départements sont impressionnants. Je sais que dans la vallée du Rhône, vous avez beaucoup souffert », a déclaré la présidente de la FNSEA.
Jonathan Almeras a décrit les dégâts sur son vignoble, estimant pour l’instant avoir perdu 70 % de sa récolte. Marc Fauriel, arboriculteur à Loriol, et Katia Sabatier-Jeune, présidente de la coopérative Lorifruit, ont expliqué à Christiane Lambert tous les moyens de lutte déployés en vain par les arboriculteurs.
La présidente de la FNSEA a souligné que la priorité, dans l’immédiat, était d’obtenir le déclenchement de dispositifs d’urgence pour soulager les trésoreries. Elle a assuré que la FNSEA était à l'œuvre sur ce sujet auprès du ministre de l’Agriculture. Elle a indiqué également que cet épisode de gel rappelle l’urgence de moderniser l’assurance récolte et d’aller vers un dispositif qui « colle davantage avec le cumul des sinistres », tels que les ont subis les arboriculteurs drômois ces dernières années.
S.Sabot