Le Forum mondial du commerce de la vigne et du vin, qui s'est tenu au début du mois d’octobre à Dijon, a montré que le commerce international du vin et des produits de la vigne avait triplé au cours des deux dernières décennies.
Les échanges dans le secteur de la vigne et du vin ont considérablement progressé ces dernières années. Une évolution notamment liée à une diversification des intervenants. Alors que les économies viticoles traditionnelles, telles que la France, l'Italie et l'Espagne, continuent de dominer les exportations de vin, les viticulteurs du "nouveau monde", tels que l'Australie, le Chili et les États-Unis, ont réalisé des percées importantes. Le commerce international du vin et des produits de la vigne a ainsi presque triplé au cours des deux dernières décennies. Sa valeur a augmenté régulièrement, passant de 17,7 milliards de dollars US (Mds$) en 2000 (16,6 Mds€) à plus de 50 Mds$ (47 Mds€) en 2022, selon l’OMC. Le vin représente la majeure partie de ces échanges (76 % en 2022), les 24 % restants étant constitués de raisins frais et secs et de jus de raisin. Alors qu'en 2000, environ 22 % de la production de vin faisait l'objet d'un commerce international, en 2022, cette proportion a presque doublé, pour atteindre 42 %. La part des vins importés dans la consommation mondiale de vin est passée de 25 à 45 % au cours de la même période. Le "vieux monde" (France, Italie et Espagne) continue de dominer les exportations de vin, occupant les trois premières places en valeur et en volume devant le "nouveau monde". Les importations de vin de la Chine, en revanche, ont atteint leur maximum en 2017, avant de diminuer de plus de moitié.
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