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L’horticulture réclame le classement en « produits de première nécessité » 

Reçus à l’Elysée par le 6 décembre dernier, les dirigeants de l’interprofession Val’hor veulent « avoir la certitude » de pouvoir vendre leur production au printemps. 

Par Christophe Ledoux
L’horticulture réclame le classement en « produits de première nécessité » 

Les représentants de la filière française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage ont exprimé au président de la République leur demande que le végétal soit classé « produit de première nécessité », afin de garantir la commercialisation de leurs produits au printemps. Reçus à l’Elysée par le 6 décembre dernier, les dirigeants de l’interprofession Val’hor veulent « avoir la certitude » de pouvoir vendre leur production au printemps.

« Les quelque 3 300 entreprises de la production française de végétaux doivent engager dans les jours à venir un demi-milliard d’euros pour permettre la mise en culture des végétaux sans avoir à ce jour aucune visibilité quant à la reprise », écrit l’interprofession dans un communiqué. La filière estime en effet à 500 millions d’euros (M€) l’investissement collectif nécessaire dans les plants, les intrants, le recrutement de contrats saisonniers et le matériel à acheter ou à rénover pour préparer la prochaine saison. « Ce choix ne tolère ni l’incertitude, ni la précarité de la situation actuelle quant à la pleine liberté d’ouverture de l’ensemble des circuits de commercialisation au printemps 2021 », poursuit Val’Hor.

La limitation drastique de la vente des végétaux au printemps dernier a entraîné la mise en décharge de 100 millions de tiges, et une perte estimée à 60 M€ pour la destruction des invendus.