Depuis le 28 septembre, les nuciculteurs de la zone de production, entre Isère, Drôme et Savoie, sont autorisés à récolter les noix qui seront commercialisées sous l’appellation Noix de Grenoble.

Selon Arnaud Rivière, le président du Comité interprofessionnel de la noix de Grenoble (CING), après une campagne 2022-2023 très compliquée en termes de commercialisation, « les signaux s’annoncent plutôt au vert pour la prochaine campagne ». Évoquant le marché mondial, il indique que « les stocks sont moins importants que l’année dernière à la même époque, et que les Américains, après avoir constaté que les prix pratiqués avaient été inférieurs aux coûts de production, ont la volonté de faire remonter les cours ».
En outre, faisant état des prévisions de récolte de la noix de Grenoble annonçant « des volumes plus faibles et des calibres supérieurs (de l’ordre de + 50 % de + 32) », il estime que « cela permettra de mieux répondre aux appels d’offre en attente de standards de + 32. Quand nous avons ces calibres-là, la commercialisation est facilitée », avance-t-il.
I.B.