Argo Tractors
Du machinisme au rugby

Le fabricant de machines agricoles McCormick, Landini et Valpadana a réuni ses équipes de concessionnaires français dans le Rhône pour son meeting annuel. Une partie du programme s’est déroulée en présence de l’équipe du Lou Rugby, partenaire des revendeurs de la marque McCormick pour 2023.

Du machinisme au rugby
Jérôme Rey, pilier gauche du Lou Rugby, a reçu les clés du McCormick X7 624. © Argo Tractors France

Déjà au mois de décembre, les concessionnaires McCormick ont eu le plaisir de se retrouver au stade Gerland à Lyon pour visiter les infrastructures et participer à une séance d’entrainement avec les joueurs du Lou* Rugby. C’était aussi le moment pour eux de travailler sur la cohésion d’équipe. « En 2022, la marque de tracteurs McCormick a été sponsor d’une équipe de motos ; en 2023, cet intérêt pour le sport se confirme avec le club de rugby lyonnais. Il existe en effet de nombreuses similitudes entre une équipe sportive et une entreprise : on s’attache à développer les points forts de chacun et à les associer entre eux pour former une équipe forte. L’engagement vers la performance, la valeur du travail et la force du réseau sont des valeurs qui nous unissent avec notre nouveau partenaire », a souligné Justin Fernoux, chef de produit chez Argo Tractors France.  À noter, les couleurs - noir et rouge - du Lou Rugby  sont les mêmes que celles du réseau McCormick.

Vitesse, précision et force d’une équipe

Le coup d’envoi du meeting annuel du groupe Argo Tractors France, les 19 et 20 janvier à Sainte-Foy-lès-Lyon, a donc été donné en présence d’une partie du staff des équipes masculine et féminine du Lou, dont Yann Roubert, le président ; Serge Bruhat, le vice-président, et Jérôme Rey, pilier de l’équipe et agriculteur en Savoie. Ce dernier s’est d’ailleurs vu remettre les clés du McCormick X7 624 ce jour-là. Il a ensuite procédé à la distribution de places pour assister à la Coupe du monde de rugby 2023, à plusieurs concessionnaires McCormick et Landini. Une vidéo McCormick qui promeut les agricultrices et les joueuses de rugby a également été présentée.
En 2023, ce partenariat entre McCormick et le Lou s’articule autour de deux axes. Ainsi, Jérôme Rey sera le porte-parole de la marque, d’où le tracteur qui lui a été offert et qu’il utilisera sur son exploitation d’élevage et de grandes cultures. Et l’équipe féminine du Lou, coordonnée par Serge Bruhat, le vice-président, sera présente lors d’événements professionnels pour mettre l’accent sur trois thèmes : la vitesse, la précision et la force d’une équipe. « Lors de ces rendez-vous, les femmes dans le rugby et les agricultrices seront systématiquement mises à l’honneur », ajoute Justin Fernoux.

Emmanuelle Perrussel

* Lou : Lyon olympique universitaire.

Le challenge de concilier deux passions
Jérôme Rey : « J’ai commencé à jouer à l’âge de 8 ans, au plus bas niveau, puis j’ai gravi peu à peu les échelons ». © Argo Tractors France

Jérôme Rey, pilier gauche du Lou Rugby, retrace son parcours d’agriculteur et de rugbyman et revient sur sa rencontre avec McCormick.

Parlez-nous de votre exploitation ?
Jérôme Rey : « Je me suis installé à Saint-Vital, près d’Albertville en Savoie, il y a dix ans après l’obtention de mon bac pro, j’avais tout juste 18 ans. Hors cadre familial, j’ai créé mon activité de A à Z : j’ai monté mon cheptel, qui compte actuellement 95 bovins en races charolaise et blonde d’Aquitaine, plus 250 poules pondeuses, et investi dans des bâtiments. Ma production est vendue en direct. J’emploie deux salariés et mon père me donne des coups de main. »

Racontez-nous votre parcours de rugbyman ?
J.R. : « J’ai commencé à jouer au rugby à l’âge de 8 ans, au plus bas niveau, puis j’ai gravi peu à peu les échelons. J’ai signé mon premier contrat professionnel à 18 ans au club de Bourgoin-Jallieu, quelques mois après mon installation. Après avoir joué à Bourgoin, Chambéry, Grenoble, j’ai signé à Lyon au Lou Rugby, il y a deux ans. »

Comment conciliez-vous vos deux métiers ?
J.R. : « « Je ne réfléchis pas trop, je fais ce qu’il y a à faire ! Et je suis aidé sur la ferme. En général, je passe deux jours sur mon exploitation et cinq jours au rugby, sans oublier que je suis le père de deux enfants en bas âge. Je fais de mon mieux de tous les côtés ! »

Comment vous êtes-vous retrouvé porte-parole de McCormick ?
J.R. : « À la fin d’un match, en signant le ballon McCormick, j’ai rencontré des membres de leur équipe, on a commencé à parler rugby et agriculture. On a sympathisé et ils m’ont dit que j’étais probablement le seul rugbyman professionnel à être agriculteur. En parallèle, j’avais un projet d’achat de tracteur et McCormick est une marque qui me plait. Ses valeurs correspondent aux miennes : humilité, amitié, etc. Je peux donc les véhiculer à bord du tracteur McCormick X7 624 que je vais utiliser sur mon exploitation. » 

Propos recueillis par Emmanuelle Perrussel