Bio : les acteurs du secteur « attendent des réponses sur les moyens »

Alors que le ministre de l’Agriculture devrait prendre la parole en ouverture des Assises de la bio, organisée par l’Agence bio le 6 décembre, « les familles de la bio attendent beaucoup de réponses de Marc Fesneau, notamment sur les moyens alloués ».

Bio : les acteurs du secteur « attendent des réponses sur les moyens »

Alors que le ministre de l’Agriculture devrait prendre la parole en ouverture des Assises de la bio, organisée par l’Agence bio le 6 décembre prochain, « les familles de la bio attendent beaucoup de réponses de Marc Fesneau, notamment sur les moyens alloués », indique Laure Verdeau, directrice de l’agence, à l’occasion d’un point presse le 1er décembre. La représentante de l’agence regrette entre autres de « ne pas avoir eu de réceptivité » sur les recommandations de la Cour des comptes publiées fin juin.

Dans ce rapport, critiqué par le syndicat majoritaire, les Sages recommandaient notamment d’augmenter les « moyens financiers et humains » de l’Agence bio « par une mobilisation financière sensiblement accrue » par les interprofessions et des subventions. Mais le rapport « ne s’est pas traduit dans le projet de loi de finances » (PLF), regrette Laure Verdeau, alors que l’agence souhaiterait atteindre un budget de communication de 20 à 30 M€ annuels.

La même semaine, la Fnab a également publié un communiqué en demandant 1,5 M€ aux ministères de la Santé, de la Transition écologique et de l’Agriculture pour des campagnes de promotion. Le syndicat des producteurs bio souhaiterait également le déclenchement « d’outils de gestion de crise », alors que « la baisse de la demande a généré des mécanismes dits de réduction volontaire de la production ». Lors de l’examen du PLF au Sénat le 30 novembre, Marc Fesneau a indiqué sa volonté de « travailler sur la demande ».