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Crise de la lavande : des pistes de reconversion à l'étude

Une étude FranceAgriMer a été présentée le 24 janvier.

Crise de la lavande : des pistes de reconversion à l'étude
’étude s’est appuyée sur la situation des marchés de ces productions et leur potentiel de développement dans la région concernée (contreforts de Lure, plateau d’Albion et de Valensole, Baronnies, Vallée du Rhône, Préalpes de Digne), soit 32 800 hectares.

Des débouchés seraient possibles en élevage ovin et bovin (et dans une moindre mesure en porc plein air) pour les producteurs de lavande et de lavandin subissant la crise du secteur (surproduction, climat, sanitaire) et tentés par une reconversion. C’est ce que souligne une étude FranceAgriMer présentée le 24 janvier et réalisée par le bureau d’études Ceresco et la chambre d’agriculture de la Drôme. L’étude s’est appuyée sur la situation des marchés de ces productions et leur potentiel de développement dans la région concernée (contreforts de Lure, plateau d’Albion et de Valensole, Baronnies, Vallée du Rhône, Préalpes de Digne), soit 32 800 hectares dont 15 % environ estimés en surproduction. 

« L’élevage est la seule piste de diversification possible pouvant convertir un nombre conséquent d’hectares dans la zone historique lavandicole, mais c’est un autre métier », a-t-il été expliqué. De fait, un certain nombre de prérequis devraient être satisfaits : autonomie fourragère, gestion des maladies et du loup, astreinte quotidienne, bâtiments… « Les pistes existent mais il n’y a pas de solution miracle », reconnait Alain Aubanel, président du comité interprofessionnel des huiles essentielles françaises (Cihef) et lavandiculteur à Chamaloc dans la Drôme. Parmi ces pistes, certaines productions végétales ont aussi été évoquées : cameline (en filière industrielle ou en dérobé), lentille, pois chiche. L’arboriculture et le maraîchage semblent moins probables compte tenu des besoins en irrigation.