CHRYSOMÈLE DU MAÏS
ChrysoPop, une appli de surveillance participative

Pour faciliter la surveillance de la chrysomèle du maïs et partager les observations de piégeage acquises par les agriculteurs, Arvalis et l’Inrae proposent une application dédiée à ce ravageur, baptisée ChrysoPop.

ChrysoPop, une appli de surveillance participative
Pour télécharger l’application ChrysoPop, rendez-vous sur PlayStore ou AppleStore.

La chrysomèle du maïs progresse chaque année en France, à la fois en abondance de population et en nombre de territoires concernés. Pour savoir si le ravageur est présent et anticiper l’apparition de dégâts dans les parcelles de maïs, il est conseillé de réaliser une surveillance des adultes du ravageur dans les champs. L’application ChrysoPop permet aux utilisateurs d’accéder à des informations concernant la biologie de la chrysomèle du maïs, la description des outils de surveillance du ravageur et des photos pour reconnaître les adultes.

Être acteur de la surveillance

Afin d’être acteur de la surveillance, les observateurs peuvent demander un kit de piégeage de la chrysomèle du maïs via l’application. En 2021, les pièges seront envoyés gratuitement aux observateurs (nombre de piège limité). Le type de piège - piège à phéromone ou piège chromatique - sera déterminé en fonction du secteur géographique de l’observateur. Les pièges devront être mis en place en début de période de vol des adultes, soit à partir de début juillet. Ils seront ensuite suivis régulièrement pendant six semaines avec au moins un relevé par semaine. À chaque relevé, l’observateur renseignera les informations de captures dans l’application ChrysoPop. Chaque observateur contribuera ainsi à la surveillance du ravageur et pourra visualiser les captures obtenues par l’ensemble de la communauté dans une carte évolutive au fil de la saison.

Un outil complémentaire aux BSV

ChrysoPop est un outil de surveillance participative, proposé en premier lieu aux agriculteurs et aux techniciens qui souhaitent savoir si la chrysomèle du maïs est présente sur leur secteur, ou bien, dans les régions où la présence de la chrysomèle du maïs est connue, qui veulent évaluer les niveaux de population pour mieux appréhender les risques sur leurs parcelles et dans leur environnement. Il s’agit donc d’un outil complémentaire au réseau de surveillance du territoire dont les informations diffusées dans les Bulletins de santé du végétal (BSV) permettent d’évaluer les risques à une échelle plus régionale.