Événement
Tech&Bio : « Un salon de solutions durables et performantes »

Tech&Bio revient les 20 et 21 septembre à Bourg-lès-Valence, sur les terres du lycée agricole du Valentin. 21 000 visiteurs sont attendus. Organisateurs et partenaires ont dévoilé les contours de la 9e édition de ce salon bisannuel, qui accueillera le ministre de l'Agriculture.

Tech&Bio : « Un salon de solutions durables et performantes »
Sur les terres du lycée agricole Le Valentin à Bourg-lès-Valence, lundi dernier, organisateurs et partenaires du salon ont présenté la neuvième édition de Tech&Bio qui ouvrira ses portes mercredi 20 septembre. ©CL-AD26

Rassembler les agriculteurs bios et conventionnels sur un même événement, telle est la vocation du salon Tech&Bio. « Avec le réseau des chambres d'agriculture et plus de cent-cinquante partenaires, l'objectif est d'accompagner les exploitants dans les transitions d'ordre économique, environnementale, agronomique… et ce quelles que soient les filières », rappelle Jean-Pierre Royannez, président de la chambre d'agriculture de la Drôme. Malgré le contexte difficile que traverse le secteur de la bio, les partenaires et les exposants seront encore plus nombreux qu'en 2021, annoncent les organisateurs. « Cet engouement pour  Tech&Bio vient confirmer que son objectif reste pertinent », souligne Jean-Pierre Royannez. Loin de n'être qu'un salon commercial, Tech&Bio est un carrefour incontournable pour les agriculteurs en quête de solutions et de pratiques agricoles durables et performantes, soulignent les organisateurs.

La neuvième édition, qui se tiendra les 20 et 21 septembre à Bourg-lès-Valence sur les terres du lycée agricole du Valentin, s'annonce donc sous les meilleurs auspices. « Nous attendons 21 000 visiteurs* », annonce Bertrand Chareyron, directeur de Tech&Bio (lire page 7). Parmi ceux-ci, on comptera le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, annoncé le 21 septembre. Ce sera sa deuxième visite puisqu'il était déjà venu en 2021 en tant que ministre chargé des Relations avec le Parlement. Une quinzaine de délégations étrangères seront aussi présentes durant les deux jours.

Davantage d'ateliers et de démos

L'amélioration des performances dans un contexte de sobriété énergétique et de changement climatique constitue le fil vert de Tech&Bio 2023. « Avec la crise climatique et l'explosion des coûts de l'énergie qui impactent les agriculteurs, nous sommes au cœur de l'actualité », fait remarquer Jean-Pierre Royannez. Quelles que soient les filières agricoles, les exploitants pourront ainsi découvrir comment adapter leurs pratiques et optimiser leur consommation énergétique.

Pour cette édition 2023, si le nombre des conférences a volontairement été réduit, c'est pour donner davantage de place aux 120 ateliers et démonstrations, marque de fabrique de ce rassemblement. « Nous n'avons jamais eu autant d'exposants : 375 dont un tiers sont là pour la première fois, ajoute Mickaël Rocher, chef de projet. Sans compter le nombre record de pôles techniques (27). »

Des temps forts

« Plusieurs temps forts marqueront cette neuvième édition de Tech&Bio, indique Louis-Romain Cerbourg, chargé de communication : les Talents Tech&Bio (lire pages 16-17), le concours des Technovations (lire page 18), l'espace agroalimentaire, le Job dating, Osez la bio, les Rencontres des collectivités qui dresseront un premier bilan de l'application des lois Egalim. » S'ajouteront, et c'est une nouveauté, les Rencontres filières et marchés bio, le 21 septembre. Parmi les différents pôles (lire pages 8 à 15), « celui consacré aux énergies renouvelables est en fort développement, souligne Mickaël Rocher. Et l'irrigation a désormais son pôle. »

Pour préparer la visite du salon, en plus des pages que nous consacrons à l'évènement dans cette édition de L'Agriculture Drômoise, les visiteurs peuvent télécharger sur leur smartphone l'application Tech&Bio. Un guide papier et un plan seront également disponible, gratuitement, à l'entrée du salon.

Christophe Ledoux

* 70 % des visiteurs sont des agriculteurs, répartis à part égales entre exploitants bios et conventionnels, selon les organisateurs de Tech&Bio.

Partenaires de Tech&Bio : Iis ont dit

« La force de de Tech&Bio, c'est d'être présent sur toutes les thématiques, de l'amont à l'aval, constate Rémy Fabre, responsable du dossier bio en tant qu’élu à la chambre régionale d'agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes. Tech&Bio perdure car on peut y trouver des réponses aux problématiques agricoles grâce aux compétences présentes. »

« Tech&Bio est une chance pour le Valentin. Cela permet d'accueillir l'innovation et de phosphorer sur les sujets de demain, fait remarquer Frédéric Lalanne, directeur du lycée agricole Le Valentin. Cela donne aux jeunes l'occasion de valoriser leur apprentissage. »

« Le site du Valentin, véritable poumon vert de cinquante hectares, est idéal pour accueillir Tech&Bio, estime Éliane Guillon, première adjointe à la mairie de Bourg-lès-Valence. Les équipes techniques de la ville sont présentes pour aider les organisateurs du salon. L'événement contribue au rayonnement de la ville et du territoire. »

« Tech&Bio correspond à notre projet de territoire de maintien d'une agriculture vivrière et d'une alimentation locale, indique Jean-Michel Valla, vice-président de Valence Romans Agglo. C'est une salon des savoir-faire et des innovations ». Par ailleurs, l 'élu de l'agglomération valentinoise rappelle que « sans irrigation, il ne peut pas y avoir d'agriculture sur ce territoire ».

« Tech&Bio est une source d'inspiration pour les agriculteurs, confie Franck Soulignac, premier vice-président du conseil départemental de la Drôme. Face à la crise de la demande en bio, il faut accompagner les agriculteurs. Le Département de la Drôme agit dans les assiettes des collégiens avec, déjà, 45 % de produits bios présents, l'objectif étant d'atteindre 50 %. »

« Les fondamentaux de Tech&Bio perdurent et les chambres d'agriculture peuvent être fières de porter ce salon », se réjouit Claude Aurias, conseiller régional. Il a rappelé la création de Tech&Bio en 2007, alors qu'il était président de la chambre d'agriculture de la Drôme.

« C'est un salon qui donne de l'espoir au moment où le bio est en crise, indique Bruno Ferreira, directeur de la Draaf Auvergne-Rhône-Alpes. C'est un formidable terrain d'innovations, d'expérimentations. » Par ailleurs, il rappelle la mise en œuvre du plan de soutien à l’agriculture biologique doté de 70 millions d'euros à l'échelle nationale.

Propos recueillis par C.L.