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Prédation

Le loup en Drôme : 162 attaques au 30 septembre !

Le comité départemental « loup » de la Drôme s’est réuni le 9 octobre sous la présidence de Camille de Witasse-Thézy, sous-préfète de Die.

Le loup en Drôme : 162 attaques au 30 septembre !

Au 30 septembre, ont été comptabilisées depuis le début de l’année 162 attaques indemnisées, représentant 435 victimes. « Ces chiffres sont en hausse par rapport à l’année dernière à la même période, bien que les moyens de protections soient toujours plus importants, confirmant l’expansion du loup dans notre département avec des territoires nouveaux concernés », indique la préfecture de la Drôme.

A noter, cinq loups ont été abattus en Drôme (77 en France)depuis le début de l’année par la louveterie dans le cadre de tirs de défense renforcée à la demande de l’administration pour faire face à des situations d’attaques répétées. Les campagnes de hurlements provoqués et les indices relevés ont permis de déceler une nouvelle zone de présence permanente du loup constituée en meute dans le Diois. « D’un point de vue réglementaire, l’arrêté portant zonage communal du département pour 2020 vis-à-vis des différentes options de protection des troupeaux accessible aux éleveurs a été modifié plusieurs fois jusqu’à fin mai, indique la préfecture, permettant d’augmenter les niveaux de protection dans les communes nouvellement classées ou sur-classées, et de prendre en compte un nouveau zonage en cercle 3 finançant l’acquisition de chiens de protection. »  

Destruction du parc Alpha à St Martin-Vésubie

Plusieurs loups dispersés dans la nature...
La dévastation causée par la tempête Alex dans les Alpes-Maritimes a aussi détruit le parc animalier Alpha de Saint-Martin-Vésubie. Les dégâts ont entrainé la mort d’au moins un loup et, a priori, la dispersion dans la nature d’une douzaine d’autres.
Le Cercle 12, les associations Eleveurs et bergers du Vercors, Eleveurs de l’Aveyron ainsi que le Collectif L113 demandent à l’État « de mettre en place tous les moyens pour récupérer ces loups afin qu’ils retrouvent leurs conditions de captivité, évitant ainsi des attaques sur troupeaux mais aussi des reproductions entre des loups dits “italo-alpins” et des loups du parc qui, par leurs origines, ne sont pas dans leur aire de répartition naturelle ». Ces quatre structures de défense des éleveurs insistent fortement pour que tous les moyens soient mis en œuvre avec « une obligation de résultat ».