Ile de La Réunion
Bananeraies et maraîchage frappés par la cyclone Belal

Si l’alerte rouge a été levée mardi 16 janvier à La Réunion, le cyclone Belal qui a frappé l’île française de l’océan Indien a laissé d’importants dégâts matériels. 

Bananeraies et maraîchage frappés par la cyclone Belal
Cyclone iStock-1255765729 - ACTUAGRI

Si l’alerte rouge a été levée mardi 16 janvier à La Réunion, le cyclone Belal qui a frappé l’île française de l’océan Indien a laissé d’importants dégâts matériels. Selon la préfecture, « 42 % des habitants n’avaient plus d’accès Internet, 40 % des antennes-relais étaient hors service, 32 % des foyers n’avaient pas d’électricité ».

L’agriculture n’a pas été épargnée. Un premier état de situation réalisé par la FDSEA de La Réunion fait état « de lourds dommages parmi les productions de bananes, avec des plantations ravagées ». Le maraîchage paie également un lourd tribut puisque, si les infrastructures ont été préparées pour ne pas être broyées, « les productions sont anéanties », selon la FDSEA.

Dans un communiqué, la FNSEA a appelé les pouvoirs publics « à être réactifs et efficaces pour activer tous les dispositifs existants (procédure des calamités pour les pertes de fonds, catastrophes naturelles, mesures d’aides sociales…) ». Elle appuie également la demande de l’association des maires de l’île (AMDR) en faveur d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, se rendra sur place le 1er février.