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Visite ministérielle

Amélie de Montchalin dans un verger des Baronnies

Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a visité le 11 février une exploitation agricole à Eygaliers.

Amélie de Montchalin dans un verger des Baronnies
A Eygaliers, en présence d’élus locaux, Amélie de Monchalin, ministre de la transformation et de la fonction publiques (à gauche), a dialogué avec les exploitants de l’EARL Les fruits d’une passion. Source : Twitter JA26

Dans le cadre de son tour de France de l’exécution des réformes publiques, Amélie de Montchalin, ministre de la transformation et de la fonction publiques, s’est rendue vendredi 11 février dans le sud de la Drôme. Après avoir inauguré l’espace France Services de Saint-Paul-Trois-Châteaux, elle a visité une exploitation agricole à Eygaliers.

A l’EARL Les fruits d’une passion, elle a pu découvrir la filière abricot des Baronnies et le projet d’indication géographique protégée (IGP) qui touche à son but (lire L’Agriculture Drômoise du 27 janvier et 3 février). Ont aussi été évoqués les dégâts du gel exceptionnel d’avril 2021 ainsi que le projet de loi sur la gestion des risques climatiques en agriculture, avec son volet de nouvelle assurance récolte. Les échanges ont également porté sur la filière plantes aromatiques et médicinales (PPAM) alors que la révision des règlements Reach et CLP fait planer un risque sur les huiles essentielles en les assimilant à des produits chimiques.

La ministre a poursuivi son périple à l’hôpital et Ehpad de Buis-les-Baronnies où elle a rencontré les équipes, puis à la Mission locale de Nyons pour un échange avec des jeunes et des accompagnants autour du dispositif « 1 jeune 1 solution ».

Lors de son déplacement, Amélie de Montchalin a mis en avant le baromètre des résultats de l’action publique, lequel « donne à voir aux Français l’avancement et les résultats concrets de 43 réformes prioritaires menées depuis 2017 ». En agriculture, l’accent est mis sur la réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires et l’accélération de la transition écologique. Un indicateur montre qu’en décembre 2020, précisément 1 912 agriculteurs drômois étaient engagés dans une démarche certifiée de transition agroécologique (1 201 deux ans plus tôt). La cible à atteindre pour 2022 est de 2 272 agriculteurs, soit 66 % de l’objectif. Par ailleurs, avec 31,6 % de sa surface agricole utile en agriculture biologique en décembre 2020, la Drôme a largement dépassé l’objectif de 15 % fixé en 2022.

C. L.