Nouveaux entrants à la MSA : l’ambition d’agir

Dans le secteur agricole, « on naît, travaille et passe sa retraite en régime MSA », constate Suzanne Frecenon, nouvelle administratrice de la caisse Ardèche-Drôme-Loire, dans le collège des salariés. Originaire de Saint-Genest-Malifaux (42), elle est technicienne reproduction animale à la Coopel. Son arrivée au conseil d’administration de la MSA est à la fois « un concours de circonstances et une volonté », dit-elle. Cette femme de terrain exerce un métier où la gente masculine prédomine. Son souhait à la MSA : contribuer au développement de la parité et faire remonter les difficultés qu’elle constate au gré de ses visites dans les élevages. Elle souhaite également agir sur la prévention au travail, ceci afin d’éviter autant que possible les situations d’incapacité.
Agir pour défendre le monde paysan
« Etre élu à la MSA, c’est découvrir la richesse des actions de la structure et leurs intérêts », fait remarquer le Drômois Damien Revol. Délégué sur le précédent mandat (2015-2020), il connaît déjà assez bien le fonctionnement de la MSA. En tant que nouvel administrateur de la caisse, il souhaite agir pour défendre le monde paysan. A Montchenu, ses activités diversifiées - éleveur de volailles fermières, arboriculteur, maraîcher, camping et gîtes à la ferme - devrait l’aider à porter un regard aiguisé sur un certain nombre de dossiers que la caisse aura à gérer.
« Un outil dans les mains des agriculteurs »
Elu pour la première fois comme délégué, Gérard Gallot fait également son entrée au conseil d’administration de la MSA Ardèche-Drôme-Loire, dans le collège des employeurs agricoles. « La fibre sociale est chez moi importante », confie cet éleveur de vaches laitières à Sorbiers (42), par ailleurs président de la FDSEA de la Loire. Il estime que la MSA joue un rôle important dans les difficultés actuelles, économiques et climatiques. « La MSA est un outil dans les mains des agriculteurs pour les soutenir, notamment en cas d’accident professionnel, pour les écouter et les accompagner », explique-t-il. Ce qu’il souhaite en tant qu’élu, c’est garder la proximité avec les services de la MSA. Il ajoute : « Les exploitants ne doivent pas se sentir seuls face aux difficultés et incertitudes ».
« Représenter au mieux les familles »
« Ma volonté dans ce mandat est de pouvoir représenter au mieux les familles, d’être à leur écoute et de faire remonter leurs attentes », indique Marcel Leroux. Originaire de Bonson (42), cet ancien directeur de la fédération des maisons familiales rurales (MFR) de la Loire arrive au conseil d’administration de la MSA Ardèche-Drôme-Loire via l’Udaf, dont il préside la structure ligérienne. De par son parcours, il souhaite être l’interlocuteur des associations familiales rurales (ADMR*, Familles rurales et MFR) et voir si la création d’une « maison des familles », concept initié par l’Udaf 42, pourrait se déployer en Drôme et Ardèche.
Christophe Ledoux
* ADMR : aide à domicile en milieu rural.
Ardèche-Drôme-Loire /
Le nouveau conseil d'administration de la MSA
En raison de la crise sanitaire du Covid-19, le vote pour élire le nouveau conseil d'administration s'est fait par correspondance du 17 août au 4 septembre avec un taux de participation de 74 %.Le nouveau conseil d'administration est ainsi composé :
- pour le deuxième collège (salariés) : Bertoncello Eric (07) ; Boulon Isabelle (07) ; Lefrileux Yves (07) ; Mathieu Bernard (07) ; Aiglon Philippe (26) ; Mucchielli Jean-Clément (26) ; Nelli Jean-Marie (26) ; Sivardière Patrick (26) ; Chazal Régine (42) ; Frécenon Suzanne (42) ; Hamani Hamid (42) ; Valette Xavier (42).
- pour le troisième collège (employeurs) : Courbis Dominique (07) ; Deleuze Jacques (07) ; Bréchet Jean-Philippe (26) ; Chirouze Claudine (26) ; Gallot Gérard (42) ; Monod Philippe (42).
- au titre des représentants des familles (Udaf) : Roure Solange (07) ; Cellier Jean-Louis (26) ; Leroux Marcel (42).