Interfel défend le chèque alimentaire
Dans une tribune publiée le 18 juillet dans le quotidien économique Les Échos, Laurent Grandin, président de l’Interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) a rappelé la nécessité de mettre en place un chèque alimentaire.

Dans une tribune publiée le 18 juillet dans le quotidien économique Les Échos, Laurent Grandin, président de l’Interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) a rappelé la nécessité de mettre en place un chèque alimentaire. Cette tribune intervenait alors même que le projet de loi sur le pouvoir d’achat qui contient une disposition sur le chèque alimentaire s’engageait à l’Assemblée nationale.
Dans ce point de vue, Laurent Grandin a souligné l’importance des fruits et légumes dans une alimentation équilibrée et la nécessité de « garantir l’accessibilité aux produits d’alimentation essentiels en faveur des 12 millions de ménages les plus en difficulté » à l’aide « d’une formule de paiement simple » comme les tickets ou cartes restaurant.
Par ailleurs, le président d’Interfel considère que permettre à ces populations d’accéder aux fruits et légumes frais via le chèque alimentaire « doit être envisagé non pas comme une dépense mais comme un investissement ». Car c’est selon lui lutter contre l’obésité et de nombreuses pathologiques, « c’est soulager le budget santé de notre protection sociale (pour permettre) une économie potentielle de plusieurs milliards (d’euros) », a-t-il défendu.