Industrie

Pommes : la transformation doit privilégier l’origine France

Dans un communiqué, l’Association nationale pommes poires (ANPP) s’inquiète du « flou » existant sur les produits transformés à base de pommes. « Sur les produits frais, l’origine est facilement repérable sur l’ardoise du prix, mais sur les produits transformés, il est plus difficile de l’identifier », écrit l’association. Cette situation « entraîne des importations importantes de pommes issues d’autres pays européens. Pourtant, qualité gustative et sanitaire, préservation de l’environnement et de la biodiversité plaident en faveur de compotes de pommes d’origine française et labellisées “Vergers écoresponsables”  ». Les Français sont de grands amateurs de pommes fraîches avec une consommation de 17 kg par an et par ménage. Et ils apprécient également les compotes de pommes, en coupelles, en pots ou en gourdes, et les jus de pommes. Cette filière permet de transformer les fruits qui n’ont pas les qualités esthétiques requises pour aller vers le marché du frais. Près d’un quart de la production française de pommes est destiné à la transformation. La France produit en moyenne 1,4 million de tonnes de pommes par an.