Les variétés conseillées en orge
Arvalis – Institut du végétal présente ses préconisations en matière d’orge.

La précocité de l’orge en fait une espèce à part vis-à-vis du blé ou du triticale. Si pour le blé ou le triticale le choix variétal est souvent orienté par la relation précocité épiaison et conditions pédoclimatiques en fin de cycle, la précocité de l’orge permet, quant à elle, d’esquiver très souvent le risque de stress hydrique ou thermique en fin de cycle. D’ailleurs, dans les regroupements pluriannuels, les variétés les plus tardives sont bien représentées parmi les variétés les mieux classées. Toutefois, une note de précocité épiaison comprise entre 6,5 et 7,5 semble être un bon compromis pour la région. En orge fourragère, les caractéristiques agronomiques ont toute leur importance, d’autant plus que, comme chaque année, l’offre est soutenue. Les critères de recommandation des variétés d’orge d’hiver fourragère sont :
• la productivité (les escourgeons ont souvent un avantage sur ce point).
• Le poids spécifique (PS). Les 2 rangs sont généralement meilleures dans ce domaine.
• La tolérance à la jaunisse nanisante de l’orge (JNO). Le recours à des variétés d’orge tolérantes à la JNO est un levier très précieux et robuste. En situation de forte infestation de pucerons, la perte de rendement est nettement plus faible que celle des variétés sensibles, mais elle n’est pas nulle. Il reste recommandé de ne pas semer trop tôt ces variétés tolérantes pour éviter les fortes expositions et ce d’autant plus qu’elles n’offrent aucune protection contre la maladie des pieds chétifs.
• La tolérance à la verse (accident assez courant).
• La tolérance aux maladies. Le levier génétique dans ce domaine constitue un atout précieux pour réduire l’utilisation de traitements fongicides.