Lors de la réunion du groupe national loup qui s’est tenue le 22 novembre à Lyon, FNSEA, les Jeunes Agriculteurs, les Fédérations nationales ovine (FNO) , bovine (FNB) et des éleveurs de chèvre (Fnec) ainsi que les chambres d’agriculture ont fait valoir l’échec du Plan national d’actions 2018/2023 sur le loup et les activités d’élevage « qui n’a pas su préserver l’équilibre entre la population de prédateurs et les activités pastorales ».
Lors de la réunion du groupe national loup qui s’est tenue le 22 novembre à Lyon, FNSEA, les Jeunes Agriculteurs, les Fédérations nationales ovine, bovine et des éleveurs de chèvre ainsi que les Chambres d’agriculture ont fait valoir l’échec du Plan national d’actions 2018/2023 sur le loup et les activités d’élevage « qui n’a pas su préserver l’équilibre entre la population de prédateurs et les activités pastorales ».
« Les loups se portent bien, l’expansion de leur population et de leur zone de colonisation est hors de contrôle. En revanche les éleveurs des départements colonisés sont exténués et les systèmes d’élevage à l’herbe en plein air sont à terme condamnés. Les territoires sont progressivement laissés en friche et les dépenses publiques explosent passant de 28 millions d’euros en 2018 à 35 millions d’euros en 2021 », notent les six organisations dans un communiqué commun.
Pour le prochain plan d’action, elles demandent la mise en oeuvre d’un véritable plan de sauvegarde du pastoralisme et de l’élevage afin d’aboutir à l’arrêt des attaques des prédateurs sur les troupeaux. « Le futur plan d’action doit ainsi devenir un plan de protection des éleveurs et de leurs troupeaux et de régulation des loups afin de maintenir la biodiversité, la sécurité face aux incendies et aux avalanches et une économie agricole et touristique vivante dans les territoires ruraux », expliquent elles.