Zone vulnérable aux nitrates

Mise à disposition de semences  de Cipan-Biodiversité 

Cette action résulte du travail partenarial  mené depuis 2015 entre la fédération des chasseurs (FDC 26) et la chambre d’agriculture de la Drôme. Après le succès des six précédentes campagnes agricoles et plus de 1 000 ha implantés chaque année, l’opération continue.
Grâce au soutien financier de la Région Auvergne Rhône-Alpes, de l’Office Français de la Biodiversité, et de la fédération des chasseurs de la Drôme, ce dispositif est disponible pour les exploitations situées sur les communes drômoises classées en zone vulnérable aux nitrates.
Le mélange choisi est le « Chlorofiltre Mix + » de Jouffray-Drillaud composé d’avoine rude, de vesce de printemps, de trèfle d’Alexandrie, de radis asiatique et de phacélie. Il répond à la « directive nitrates » et peut être déclaré, sous condition, comme surface d’intérêt écologique (SIE). Il est adapté à la plupart des rotations, et est également disponible en bio.
Ces Cipan-Biodiversité font l’objet d’un cahier des charges précis que l’exploitant s’engage à respecter à travers un contrat qu’il signe avec la FDC 26, en échange de quoi, les semences lui sont fournies gratuitement. Après signature du contrat, les semences sont à retirer à l’aide d’un « bon pour retrait » dans les dépôts de Valsoleil pour le nord Drôme et de Natura’Pro pour le sud Drôme et seront réglées directement par la FDC auprès de ces deux coopératives.
Cette Cipan-Biodiversité doit être implantée à la dose de 25 kg/ha, au plus tôt après les céréales à paille ou le colza (priorité est donnée dans le projet à ces implantations) et au plus tard avant le 1er septembre, ou avant le 1er octobre après récolte du tournesol. L’interculture doit rester en place jusqu’au 1er février, et seule la destruction mécanique du couvert est autorisée (pas d’utilisation de moyens chimiques). Le roulage est possible à partir du 15 janvier.
Constitué d’espèces gélives, la destruction se fait normalement naturellement ; cependant, compte tenu des risques d’hivers cléments, la destruction pourra éventuellement se faire par broyage (à vitesse réduite et à 15 – 20 cm de hauteur).