L’Inrae a retracé l’histoire génomique des abricotiers
Une étude publiée dans la revue Nature Communications du 25 juin montre que les abricotiers cultivés chinois et européens forment deux groupes génétiques différenciés, qui résultent d'événements de domestication indépendants.

Dans un communiqué du 25 juin, l’Inrae a indiqué être parvenu, en collaboration avec les universités de Bordeaux et Paris-Saclay et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), à « retracer les événements de domestication, datant de 2 000 à 3 000 ans, des abricotiers cultivés aujourd’hui en Europe et en Chine ». Pour ce faire, ces différents instituts ont analysé les séquences du génome entier de plus de 900 abricotiers cultivés et espèces apparentées sauvages.
Leur étude, publiée dans la revue Nature Communications du 25 juin montre que les abricotiers cultivés chinois et européens forment deux groupes génétiques différenciés, qui résultent d'événements de domestication indépendants. Elle a indiqué également que, dans les deux groupes, les gènes affectés par la domestication humaine avaient des fonctions prédites impliquées dans le cycle de vie pérenne, la qualité du fruit et la résistance aux maladies. C’est ce qui explique notamment pourquoi les abricotiers cultivés en Europe et en Chine partagent aujourd’hui des caractéristiques analogues. « Les résultats de cette étude permettent d'améliorer l’état des connaissances sur leurs processus d'adaptation », conclut le communiqué de l’Inrae.