Lavande et lavandin : des élus poussent l’idée d’une aide à l’arrachage

Lors de la journée portes ouvertes de l’Iteipmai, le 21 juin à Montboucher-sur-Jabron, les travaux de l’antenne drômoise de cet institut technique des plantes à parfum, médicinales et aromatiques ont été présentés : impact de la sécheresse sur le développement du lavandin, travaux de sélection variétale et amélioration génétique de la lavande et du lavandin, recherches en agroforesterie. Des matériels adaptés à la production et à la récolte de Ppam étaient aussi en démonstration. La sénatrice de la Drôme, Marie-Pierre Monier, a pu partager avec les responsables et techniciens les préoccupations des producteurs et distillateurs de lavande et de lavandin : réchauffement climatique, moyens de lutte contre les ravageurs tels que la cécidomyie, effondrement des cours de la lavande, du lavandin.

Début juin, ces mêmes préoccupations étaient évoquées à Revest-du-Bion (04), avec Jean-Yves Roux, sénateur des Alpes de Haute-Provence, et Lucien Stanzione, sénateur du Vaucluse, en présence des professionnels représentants tous les maillons de la filière lavande et lavandin. Objectif : échanger sur le contenu d'un plan de sauvegarde de la filière comprenant, entre autres, des aides d'urgence en trésorerie et une aide à l’arrachage des surfaces lavande et lavandin pour les territoires en mesure d'installer d'autres cultures (c’est à dire hors des zones traditionnelles). Objectif annoncé : diminuer les superficies actuelles de 15 % soit 5 000 hectares avec une aide à 2 000 euros par hectare de lavande et lavandin arraché. Un point évoqué dans notre journal du 16 juin par Alain Aubanel, président de Ppam de France et producteurs dans le Diois.