94 communes drômoises en zone de surveillance

Présente en France entre 2006 et 2010 (avec une propagation à l'ensemble du territoire métropolitain), la fièvre catarrhale ovine (FCO) a de nouveau été détectée le 11 septembre 2015 sur un bélier, dans un élevage d'ovins et de bovins du département de l'Allier. A la suite de la détection de ce premier cas, une surveillance renforcée a été mise en place. Aujourd'hui, ce sont 18 cas de FCO qui ont été détectés : 15 cas dans l'Allier, 2 dans le Puy-de-Dôme et 1 dans la Creuse. Suite à la mise en évidence de ces foyers et afin de prévenir tout risque éventuel de propagation de la maladie aux animaux sensibles, les élevages concernés ont été placés sous surveillance renforcée et les mouvements d'animaux ont été bloqués au sein de ces exploitations. En complément, des zones de protection et de surveillance de 150 km de rayon autour des élevages atteints ont été définies. Cette dernière zone de surveillance concerne 94 communes de la Drôme.
Liste des communes en zone de surveillance
Albon ; Alixan ; Andancette ; Anneyron ; Arthemonay ; Bathernay ; Beaumont-lès-Valence ; Beaumont-Monteux ; Beauregard-Baret ; Beausemblant ; Beauvallon ; Besayes ; Bourg-de-Peage ; Bourg-les-Valence ; Bren ; Chabeuil ; Chanos-Curson ; Chantemerle-les-Blés ; Charmes-sur-l'Herbasse ; Charpey ; Châteauneuf-de-Galaure ; Châteauneuf-sur-Isère ; Châtillon-Saint-Jean ; Chatuzange-le-Goubet ; Chavannes ; Claveyson ; Clérieux ; Cliousclat ; Crépol ; Crozes-Hermitage ; Epinouze ; Erôme ; Etoile-sur-Rhone ; Fay-le-Clos ; Génissieux ; Gervans ; Geyssans ; Granges-les-Beaumont ; Hauterives ; La Motte-de-Galaure ; La Roche-de-Glun ; Lapeyrouse-Mornay ; Larnage ; Laveyron ; Le Chalon ; Le Grand-Serre ; Lens-Lestang ; Les Tourrettes ; Livron-sur-Drôme ; Loriol-sur-Drôme ; Malissard ; Manthes ; Margès ; Marsaz ; Mercurol ; Miribel ; Mirmande ; Montchenu ; Montéléger ; Montélier ; Montmiral ; Montrigaud ; Moras-en-Valloire ; Mours-Saint-Eusèbe ; Mureils ; Parnans ; Peyrins ; Ponsas ; Pont-de-l'Isère ; Portes-les-Valence ; Ratières ; Romans-sur-Isère ; Saint-Avit ; Saint-Bardoux ; Saint-Barthelemy-de-Vals ; Saint-Bonnet-de-Valclerieux ; Saint-Christophe-et- le-Laris ; Saint-Donat-sur-l'Herbasse ; Saint-Laurent-d'Onay ; Saint-Marcel-les-Valence ; Saint-Martin-d'août ; Saint-Michel-sur-Savasse ; Saint-Paul-les-Romans ; Saint-Rambert-d'Albon ; Saint-Sorlin-en-Valloire ; Saint-Uze ; Saint-Vallier ; Saulce-sur-Rhône ; Serves-sur-Rhône ; Tain-l'Hermitage ; Tersanne ; Triors ; Valence ; Veaunes.
Mouvements d'animaux réglementés
Dans cette zone de surveillance, la circulation des animaux est libre. En revanche, en conformité avec la réglementation européenne, les seuls mouvements d'animaux autorisés à partir de cette zone vers la zone indemne sont les suivants :
- les déplacements d'animaux à destination de l'abattoir ;
- les mouvements des jeunes animaux de moins de 70 jours à destination de centres d'engraissement ;
- les mouvements de retour de transhumance. Pour connaître les conditions précises de réalisation de ces mouvements d'animaux, il convient de contacter la direction départementale de la protection des populations de la Drôme (DDPP) au 04 26 52 21 61 ou par courriel (ddpp@drome. gouv.fr).
Parallèlement, la DDPP attire l'attention des éleveurs et des vétérinaires drômois afin qu'ils soient vigilants aux signes cliniques de la maladie et puissent ainsi détecter rapidement une éventuelle présence du virus. La DDPP a mis en place un dépistage de la maladie dans un certain nombre de cheptels drômois.
Des priorités dans la vaccination
En complément, et afin de maintenir les conditions d'exportation des animaux, le ministre de l'Agriculture a décidé, après concertation des professionnels, de faire vacciner en priorité :
- les animaux destinés aux échanges européens et à l'export vers les pays-tiers ;
- les animaux producteurs de matériels de reproduction (semences mâles, ovules, embryons) dont les produits sont destinés à l'exportation ;
- les animaux présents dans les foyers du des départements de l'Allier, du Puy-de-Dôme et de la Creuse.
« La mobilisation de l'Etat, aux côtés des autres acteurs publics et privés et notamment des vétérinaires et éleveurs, constitue un facteur déterminant dans la lutte contre la FCO, indiquent les services de la préfecture. La rapidité de mise en œuvre des mesures de dépistage, de gestion et de lutte est de plus une condition indispensable pour limiter les conséquences de la maladie. C'est aussi une condition indispensable pour les échanges en dehors du territoire national. »