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Bovins

Une filière bovine très préoccupée  par la décapitalisation

À l’occasion de son congrès national qui s’est tenu à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) le 4 septembre, Elvea France s’est beaucoup inquiétée de la décapitalisation. Elle avait invité plusieurs représentants nationaux de la filière pour débattre de l’avenir de l’élevage.

Une filière bovine très préoccupée  par la décapitalisation
©EA71
Tandis que les prix des animaux tardaient à être revalorisés, les charges, elles, n’ont pas cessé d’augmenter.

Le 36e congrès d’Elvea France s’est tenu début septembre à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire). Après une matinée à huis clos, le président national Philippe Auger a introduit la table ronde de l’après-midi en faisant part d’une vive inquiétude sur l’avenir de la filière. L’élevage bovin fait en effet face à une décapitalisation sans précédent et pour éclairer des éleveurs désorientés par tant d’incertitudes, les acteurs de la filière (commerçants en bestiaux, marchés, éleveurs, abatteurs, distributeurs) étaient invités à débattre. Revalorisation qui arrive trop tard ? Après des années de baisse chronique, « les prix de mes animaux ont soudainement plus que doublé », débutait Benoit Charbonnier, éleveur de 85 charolaises adhérent d’Elvea Centre. Un petit miracle en somme, qui aboutit aujourd’hui « à des prix cohérents », reconnaissai...

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