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Trucs et astuces

Protéger son mobilier d’extérieur,  mode d’emploi

L’été va bientôt tirer sa révérence. Mais à l’heure où les feuilles tomberont, le jardin ne va pas pour autant se mettre pas en pause : il se prépare. Protéger, planter, composter… autant de petits rituels d’automne qui annoncent de futures récoltes et un printemps coloré. 

Protéger son mobilier d’extérieur,  mode d’emploi
©AdobeStock
Un rangement soigné et quelques gestes d’entretien simples aideront à prolonger la durée de vie du mobilier d’extérieur en bon état.

près avoir bien servi ces dernières semaines, chaises longues, coussins, tables ou encore parasols risquent de se détériorer sous l’effet de la pluie, du froid ou du gel s’ils n’ont pas été conçus pour y résister durablement. Un rangement soigné et quelques gestes simples aideront à les conserver en bon état jusqu’au retour des beaux jours.
Si prolonger leur durée de vie évitera de devoir repasser à la caisse l’an prochain, cela limitera aussi les mauvaises surprises, comme se retrouver le bec dans l’eau et ne pas pouvoir profiter du soleil lorsqu’il pointera à nouveau le bout de son nez en raison d’un matériel devenu inutilisable. Autant de bonnes raisons qui en font des gestes simples, utiles et finalement bien satisfaisants pour clôturer la belle saison dans de bonnes conditions.
Nettoyer puis ranger
Avant de ranger, on commence par nettoyer. Les meubles en plastique se lavent facilement à l’eau savonneuse, avec éventuellement un peu de vinaigre blanc pour les taches plus tenaces. 
Le mobilier en bois demande, lui, davantage de soin : brosse douce, savon noir, puis séchage complet. Une couche d’huile protectrice (type lin ou teck) peut être appliquée pour nourrir le bois avant l’hivernage. Quant aux textiles – 
coussins, chiliennes, toiles de parasol – il est préférable de les dépoussiérer, de les laver si besoin, puis de les stocker une fois parfaitement secs. Si vous avez un garage, un sous-sol ou un abri déjà en place, c’est l’idéal : ces endroits préserveront le mobilier des intempéries. 
En l’absence de lieu fermé, des housses de protection respirantes, imperméables et adaptées à chaque type de meuble feront l’affaire. Évitez toutefois les bâches complètement hermétiques, qui favorisent la condensation. L’essentiel est de garder le mobilier à l’abri de l’eau, du vent et du gel, sans le confiner.
Créer un abri
Vous manquez d’espace de stockage ? Construisez un petit abri extérieur. De nombreux modèles compacts existent en kit, faciles à monter, en bois ou en résine. Ils permettront de ranger aussi les outils, les jeux de jardin, les vélos ou encore du bois. Pour les bricoleurs, une structure simple en palettes avec un toit étanche peut suffire pour protéger quelques éléments essentiels. 
C’est aussi une solution économique et recyclable. Si relever le défi vous tente, vous trouverez des vidéos explicatives assez détaillées sur YouTube. 
Attention toutefois : avant de se lancer, mieux vaut s’informer. En général, une déclaration préalable de travaux est requise dès 5 m² de surface au sol. Au-delà de 20 m², un permis de construire peut être nécessaire. Cette réglementation étant susceptible de varier selon les communes, un passage par votre mairie vous évitera toute mauvaise surprise.  
F. T. 

Au jardin

Les plantations du moment pour préparer son jardin

L’automne, les conditions se prêtent parfaitement à la plantation de nombreux légumes et fleurs. Le sol est encore chaud et les températures peuvent rester douces. Comme le rappelle le dicton, « à la Sainte-Catherine (25 novembre), tout bois prend racine. »

Les plantations du moment pour préparer son jardin
©AdobeStock
L’automne est propice aux plantations car le sol est encore chaud et les températures peuvent rester douces.

Alors que mettre en terre à cette période de l’année ? Tout d’abord, plusieurs variétés de choux, comme le chou-fleur, le chou pointu et le chou vert peuvent être mis en place avant les premières gelées. C’est aussi la bonne saison pour la rhubarbe et les salades d’automne : chicorées frisées, batavias, scaroles, laitues d’hiver et feuilles de chêne... N’hésitez pas non plus à faire de même avec vos artichauts ou les condiments à bulbe, à commencer par l’ail d’automne ou les oignons de couleur. Pensez également à vos plantes aromatiques : thym, sarriette, origan, menthe, ciboulette ou encore estragon. Enfin, il peut être judicieux de planter vos légumes perpétuels, comme l’oignon égyptien, le topinambour, le chervis. C’est aussi le bon moment pour installer arbustes et arbres fruitiers à racines nues. Concernant les semis, fin septembre reste une période idéale pour bon nombre de variétés de salades, telle la roquette ou la mâche. Quelques semaines avant les premières gelées, pensez aussi à semer vos épinards, votre cresson et les blettes. Vous pouvez faire de même avec les légumes racines, comme le radis, jusqu’à mi-octobre et les fèves jusque mi-novembre.
Pensez aux vivaces
Côté fleurs, l’automne reste là encore une belle saison pour trouver une place à toutes les vivaces. Les bulbes tels que le crocus et le safran se plantent en septembre et vont fleurir en octobre et novembre. Il est aussi temps de penser aux bulbes de tulipes, narcisses et jacinthes, qui offriront un printemps coloré. On peut aussi commencer à installer des arbustes et plantes en pot, comme les rosiers. En revanche, il est déconseillé de planter les agrumes rustiques en automne, lesquels préfèrent le printemps pour prospérer. Si vous souhaitez obtenir de belles couleurs afin d’égayer cette saison, pensez aussi aux dahlias, aux anémones du Japon ou encore aux asters. Enfin, à l’approche des premières gelées, n’hésitez pas à rentrer les plantes en pot et celles qui craignent le gel aux environs de la Toussaint. Quant aux végétaux qui peuvent rester à l’extérieur, pensez néanmoins à les protéger à l’aide d’un voile d’hivernage.     
C. C. 

Compost : bien se lancer  


Une fois amassés dans un composteur, les déchets organiques (déchets verts, déchets alimentaires, etc.) se transformeront au cours des mois suivants en un terreau riche et fertile, le compost, par un ensemble de micro-organismes, de bactéries et de vers de terre. L’avantage de ce processus ? Il est 100 % naturel donc respectueux de l’environnement, économique, accessible à tous et permet d’obtenir un fertilisant écologique.  De nombreux type de composteur sont en vente dans le commerce. Le modèle et son prix varient selon la quantité souhaitée et l’usage que l’on va en faire. Renseignez-vous car certaines collectivités en distribuent parfois gratuitement ou contre une contribution minime. Il est également possible d’en fabriquer un soi-même.
Pour obtenir un joli compost, il convient de s’en occuper pendant plusieurs mois. Le retourner régulièrement permettra de l’aérer et de garder une bonne humidité. Le compost a besoin de temps pour se transformer en un fertilisant naturel qui enrichira efficacement votre potager et vos massifs au printemps. Incorporé aux sols, il va permettre une croissance rapide, écologique, tout en préservant la biodiversité. Vous l’aurez compris : l’automne est le moment idéal pour s’y mettre !