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À l’Huilerie Richard, près de cinq tonnes d’huile produites chaque jour

Transformation / En parallèle de la récolte, les moulins tournent à pleine turbine de novembre à février. Toutefois, mi-décembre, la pause de récolte des producteurs, en raison du manque de froid, a forcé l’arrêt d’une grande partie des moulins.

Par M.E.
À l’Huilerie Richard, près de cinq tonnes d’huile produites chaque jour
©ME-AD 26
Matéo Pioton, salarié, Louis Richard et Patrice Cornil, chargé de production au moulin de Nyons.

Sur les dix moulins situés dans le secteur de l’AOP de Nyons*, seuls les deux plus importants en termes de volumes ont tourné jeudi 18 décembre : celui de la Coopérative du Nyonsais et de l’Huilerie Richard. De quoi rassurer certains transformateurs inquiets de cet arrêt en pleine saison de récolte. L’Huilerie Richard transforme les olives d’une centaine de producteurs particuliers et professionnels. « Aujourd’hui, le métier de moulinier est un travail d’équipe. Nous sommes le dernier maillon pour obtenir l’huile. Nous entretenons un lien très important avec les producteurs qui travaillent toute l’année pour nous emmener la meilleure matière première pour obtenir la meilleure huile d’olive », déclare Louis Richard, qui gère la partie commerciale et marketing de l’entreprise familiale aux côtés de sa sœur Emmanuelle et de son père Patrick. Cette année, l’Huilerie Richard a fêté ses 150 ans.Un processus mécanisé bien rôdéMateo Pioton, salarié de l’Huilerie Richard à Nyons, gère la réception et la pesée des olives. La journée commence avec la transformation des olives bio avant de passer à la production conventionnelle. Les olives passent...

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