Depuis samedi dernier et jusqu'à dimanche, la Drôme s'expose au Salon international de l'agriculture. Pour la douzième année consécutive, dans le pavillon 4, l'excellence drômoise est mise en avant avec la présence de producteurs, de chefs cuisiniers de renom et de produits de grande qualité. Comme lors des précédentes éditions, des animations font valoir la Drôme et donnent envie d'y séjourner ou de consommer ses produits. Car le but de cette présence est bien là. Capter l'attention des milliers de visiteurs et augmenter ainsi la notoriété du département. Pour cela, la Drôme se fait « savoureuse et gourmande » en proposant à la dégustation des spécialités à base d'olives de Nyons, de poires de la Valloire, de picodon, de truffes du Tricastin et de la Drôme des collines... mais aussi du nougat de Montélimar, du chocolat, des pognes. Sans oublier les vins avec la présence de l'ensemble des appellations.

Un cercle vertueux

Elus et personnels du conseil général et de la chambre d'agriculture de la Drôme ne ménagent pas leurs efforts pour faire de ce stand une réussite. Le 28 février en milieu d'après-midi, les présidents de ces deux institutions, Patrick Labaune et Anne-Claire Vial, ont accueilli de nombreux invités lors d'une cérémonie. « Cette présence au Salon de l'agriculture a pour but de mettre en lumière l'attractivité de la Drôme, elle-même liée à la présence d'infrastructures modernes, de paysages organisés et d'espaces vivants », a indiqué la présidente de la chambre d'agriculture. Mettant en avant le rôle central de l'agriculture, elle a insisté sur l'installation de jeunes, pierre angulaire dans le maintien d'une activité sur les territoires. « Chaque fois qu'un agriculteur s'installe, c'est une activité économique qui se crée, engendrant des services, le développement d'entreprises agroalimentaires, du tourisme... C'est un cercle vertueux », a-t-elle fait remarquer. Et d'insister sur le rôle des élus locaux. « Lorsqu'ils s'occupent de l'attractivité de leur territoire, alors le bassin de vie est vivant. Il y a du tourisme et des échanges culturels avec d'autres régions et pays, comme cela a été le cas avec la venue du consul du Japon au salon des vins de Tain, samedi dernier, a-t-elle fait remarquer. Lorsque les élus s'occupent de l'attractivité de leur territoire, alors les jeunes et les industries agroalimentaires s'installent, l'innovation est présente et la notoriété acquise et ce, même dans les filières longues comme les semences, les plantes à parfum, aromatiques et médicinales. »
« La présence de la Drôme à ce rendez-vous incontournable est une formidable occasion pour promouvoir notre territoire », a souligné le président du Département, Patrick Labaune. Il a mis en avant la très grande diversité de l'agriculture drômoise dans ses produits et terroirs ainsi que son caractère avant-gardiste avec, notamment, ses 20 % de terres en agriculture biologique.

Agriculture et tourisme

« Notre stratégie est de faire connaître les productions agricoles et la richesse touristique du département. Sur notre stand, nous faisons ainsi coup double, a-t-il fait remarquer. Et être le seul département présent dans le hall 4 sans vendre aucun produit puisqu'ici tout est gratuit est un atout de plus pour attirer les visiteurs et, ainsi, promouvoir amplement la Drôme. »
Mercredi 1er mars, toujours sur le stand de la Drôme, André Gilles (vice-président du Département de la Drôme) et Jean-Yves Gouttebel (président du Département du Puy-de-Dôme) devaient présenter le bilan d'activités et les orientations de l'association nationale Agrilocal. Rappelons que ce dispositif a été lancé dans la Drôme en 2012. Il permet de développer le recours aux produits locaux dans les menus des restaurants collectifs grâce à une plateforme d'achats en ligne mettant en relation les producteurs et les acheteurs tout en préservant les règles des marchés publics. A ce jour, trente-et-un départements ont rejoint Agrilocal. 

Christophe Ledoux