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Fertilisation

Bien raisonner ses apports de soufre en céréales

Indispensable à la bonne croissance des céréales, les besoins en soufre par culture vont de 50 à 70 kg/ha. Une carence réduit le nombre d’épis/m² et le potentiel de récolte.
Bien raisonner ses apports de soufre en céréales

Le soufre intervient dans la synthèse de la chlorophylle et des protéines. Il est absorbé par le blé essentiellement sous la forme sulfate (SO42-). La perte de rendement due à la carence en soufre peut être de - 2 à - 10 q/ha dans le cas d’une déficience modérée mais peut aller jusqu’à - 20 à - 30 q/ha dans les cas les plus graves. Les céréales absorbent entre 50 à 70 kg SO3/ha. La cinétique d’absorption du soufre au cours du cycle de développement du blé est analogue à celle de l’azote, l’essentiel de l’absorption ayant lieu pendant la montaison. Le soufre sous forme sulfate disponible dans le sol suffit généralement à assurer les faibles besoins du blé jusqu’au stade épi 1 cm. Les carences en soufre observées en début montaison sont dues à un décalage plus ou moins prolongé entre les besoins instantanés et la disponibilité en soufre sulfate dans le sol en raison de pertes par lessivage important et(ou) d’une minéralisation encore faible. En cas de non-satisfaction des besoins, le nombre d’épis/m² est la composante principalement affectée, mais le nombre de grains par épi peut l’être également.

Consultez l'ensemble des données publiées dans notre édition du jeudi 21 mars 2019