Cellier Des Dauphins : Sylvie Darves, directrice générale

Directrice amont et juridique depuis 2017 à l’Union des vignerons des Côtes du Rhône (UVCDR) Cellier des Dauphins, après avoir été deux ans secrétaire générale, Sylvie Darves a pris le 6 décembre dernier la direction générale de cette entreprise. Elle remplace Laurent Reinteau, en poste depuis 2017. Avant son arrivée dans la structure, Sylvie Darves, juriste de formation, a travaillé durant vingt-quatre ans au sein de la chambre d’agriculture de la Drôme. Elle a d’abord été conseillère juridique puis dirigé la fédération départementale des caves coopératives de la Drôme. En 2001, elle devient responsable du pôle viticole de la Drôme jusqu’à son départ au Cellier des Dauphins en octobre 2015. 
Propulsée au poste de directrice générale, Sylvie Darves connaît donc bien la structure. « Le Cellier des Dauphins est une belle entreprise de la Vallée du Rhône, un des leaders Côtes-du-Rhône, présent dans toute la grande et moyenne distribution (GMS) en France et dans de nombreux pays », se réjouit-elle. Le marché à l’export reste toutefois fragile dans un contexte lié au Covid-19. « Mon ambition est de bien stabiliser l’entreprise et d’accélérer notre présence à l’export. Mais avant toute chose, mon envie est de revenir aux fondamentaux de la marque Cellier des Dauphins, une marque territoriale du Sud, qui représente la convivialité, le partage et qui reste accessible. Nous avons aussi besoin de nous adapter et de recruter les jeunes consommateurs », déclare-t-elle.

Retrouver un esprit coopératif

La nouvelle directrice générale souhaite retrouver, au sein du Cellier, un vrai fonctionnement coopératif avec les caves adhérentes. « Je suis très attachée aux valeurs de la coopération, qui sont des valeurs de mutualisation, de solidarité, de relations humaines... sans oublier le local puisque nous sommes là pour faire vivre notre territoire. »
Parmi les autres projets du Cellier des Dauphins, Sylvie Darves entend mettre l’accent sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), « un sujet qui m’est cher. Nous avons encore des marges de progression importantes, même si aujourd’hui nous gérons notre énergie, nous faisons beaucoup d’écoconception… Nous avons besoin d’avancer et d’évoluer sur cette RSE, qui est un enjeu majeur de la filière, notamment vis-à-vis des différentes parties prenantes, nos clients bien sûr, mais aussi nos caves et les coopérateurs, et en interne dans l’entreprise », conclut-elle.
A. P.