Le concours général agricole (CGA) a vu le jour en 1870. Trois catégories le compose : le concours des produits, celui des animaux et celui de jugement des animaux par les jeunes. Il est propriété du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt ainsi que du Ceneca (centre national des expositions et concours agricoles). Sa vocation est de récompenser les meilleurs produits du terroir français. Des produits agricoles récoltés ou transformés sur le territoire national, d'origine fermière, artisanale ou industrielle.

139 médailles

La finale du CGA se tient dans le cadre du Salon international de l'agriculture (Sia) à Paris. Cette année, les Drômois en sont revenus avec 139 médailles en tout, dont 67 d'or, 50 d'argent et 22 de bronze. 111 ont récompensé des vins et 28 des volailles abattues, charcuteries fermières, produits oléicoles (huile d'olive et tapenades), picodons, apéritifs, liqueurs de fruits ou de plantes, bières. Une belle moisson.Diplômes et plaques émaillées ont été remis aux lauréats drômois le 4 juillet à l'hôtel du Département. A cette occasion, son président Patrick Labaune a mis l'accent sur l'excellence des vins et autres produits du terroir drômois. Pour lui, « ces médailles sont une reconnaissance des savoir-faire et des productions de qualité qui contribuent au développement et au maintien de l'agriculture, qui connaît des difficultés ». Il a aussi mis en avant le soutien du conseil départemental au secteur. Quant au stand du Département au Sia, il l'a qualifié de « vitrine des produits drômois ». C'est « un emplacement de rêve envié par tous, a ajouté Pierre Combat, vice-président de la chambre d'agriculture de la Drôme. Le CGA et le Sia, continuons-les pour faire avancer la Drôme ».

L'excellence récompensée

Pour présenter des vins au CGA, les candidats s'inscrivent auprès de la chambre d'agriculture régionale. L'organisation de la présélection, elle, est déléguée à la chambre de la Drôme, qui assure aussi une partie de la gestion de la finale à Paris. Cette année dans le département, 213 échantillons de vins ont été présélectionnés sur les 400 présentés. Pour les autres produits, la chambre d'agriculture de la Drôme se charge uniquement des prélèvements et de la mise sous scellés, les candidats envoient directement leurs échantillons à Paris.
Le fait que le CGA soit sous le contrôle des services de l'État et que les chambres d'agriculture s'investissent dans son organisation est un gage d'impartialité. « Il a donc une grande validité et reconnaissance », a confié Pierre Combat. « C'est important », ont appuyé Claude Aurias, conseiller régional, et le préfet, Eric Spitz. Le premier des deux a dit tout l'attachement de la Région à ce concours où Auvergne-Rhône-Alpes a décroché « pas mal de médailles », avec « à la pointe » la Drôme. Le préfet, lui, a considéré le CGA comme « un outil de valorisation de l'exceptionnelle diversité des produits drômois et leur qualité. Il récompense l'excellence et l'esprit de compétition. Il met en valeur des producteurs qui perpétuent des traditions, participent au rayonnement de la France et en particulier de la Drôme ».

Annie Laurie

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