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Syndicalisme

Conserver une enveloppe dédiée à la bio

Réaffecter les reliquats de crédits du second pilier de la politique agricole commune en priorité vers les régions où la dynamique investissement et la plus forte et qui disposent des crédits de cofinancement nécessaires, telle est la teneur d’une des motions adoptées lors de la dernière session de la chambre régionale d’agriculture. Explications avec Jordan Magnet, président de la commission agriculture biologique de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes à l’origine de la motion.


 

Conserver une enveloppe dédiée à la bio
©ArchivesAD26
Jordan Magnet, président de la commission bio de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes.

C’est indéniable, en Auvergne-Rhône-Alpes (Aura), l’agriculture biologique est importante. Près de 6 500 exploitations étaient engagées en agriculture biologique en 2020 et 271 000 ha certifiés ou en conversion selon le dernier recensement agricole. « Nous avons par ailleurs une forte dynamique d’investissement dans notre région et notamment en agriculture biologique. Cette dynamique continue d’exister malgré la crise historique que les producteurs bio traversent. En Auvergne-Rhône-Alpes, les crédits de cofinancement des mesures investissement affectés notamment par la Région et les conseils départementaux permettraient une consommation plus importante de crédits Feader si ceux-ci étaient disponibles. Aujourd’hui, le seul Feader ne suffit pas à répondre à la demande », souligne Jordan Magnat, agriculteur drômois 100 % bio président de la commission...

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