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Démographie

Dix départements de la région gagnent des habitants

Avant le début du recensement de la population 2020, l’Insee vient de publier une étude sur l’évolution de la population française entre 2012 et 2017.

Dix départements  de la région gagnent  des habitants

«La croissance démographique régionale reste forte ». C'est par ces mots que l'Insee a qualifié l'évolution de la population en Auvergne-Rhône-Alpes, deuxième région française la plus peuplée avec 7 948 300 habitants, soit 12,3 % de la population nationale. La région s'en tire donc encore bien avec une augmentation de 543 000 habitants entre 2007 et 2017, soit une moyenne de 0,7 % sur ces dix dernières années. Un chiffre supérieur à la moyenne nationale
(+ 0,5 %) dû, selon l'Insee, « à la natalité et l'attractivité résidentielle de la région ». L'accroissement démographique a toutefois légèrement ralenti entre 2007 et 2012, comme dans la quasi-totalité des régions. Pour autant, son solde naturel reste le deuxième plus élevé de France derrière l'Ile-de-France.

La Haute-Savoie en tête, l'Allier et le Cantal à la traîne

Sur la période 2012-2017, la plus forte croissance est du côté de la Haute-Savoie : + 1,3 %. C'est même le deuxième département - derrière la Corse du Sud - avec la plus forte progression au niveau français. « L'attractivité du bassin genevois » est l'une des raisons avancées par l'Insee. L'Ain et le Rhône ne sont pas en reste avec un taux de croissance annuel moyen de respectivement 1 et 0,9 % entre 2012 et 2017. Sur cette même période, la démographie du Puy-de-Dôme a progressé de 0,5 %, tandis que celle de la Haute-Loire est restée relativement stable à + 0,1 %. Dans ce département, tout comme en Ardèche, le maintien du nombre d'habitants est le fruit d'un solde migratoire excédentaire. Dans le paysage régional, seuls l'Allier et le Cantal voient leur population reculer de - 0,3 %. En valeur cela représente une perte de 5 000 habitants pour le premier, et environ 4 000 pour le second. « Le solde migratoire positif ne suffit pas à compenser le déficit naturel », explique l'Insee. 

Sophie Chatenet

 

31 % de la population sur 1 % du territoire

Les grandes gagnantes de cette croissance démographique restent les communes peu denses (1 100 habitants en moyenne), souvent situées dans les couronnes périurbaines des agglomérations. Elles affichent des taux de croissance de + 0,9 % entre 2007 et 2017 rattrapant ainsi progressivement leur situation démographique. Et représentent 3 % de la population régionale pour 33 % du territoire. Néanmoins, les communes densément peuplées concentrent désormais 31 % de la population pour 1 % du territoire. Ainsi, la métropole de Lyon compte 1 385 927 habitants, celle de Grenoble 444 533 habitants, celle de Saint-Étienne 404 323 habitants, celle de Clermont-Ferrand 289 817 habitants, celle de Valence 221 737 habitants et celle d’Annecy 201 695 habitants.