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Saint-marcellin

Eric Bodin : l'IGP saint-marcellin, « ça vaut le coup »

L'indication géographique protégée saint-marcellin vue par un producteur-livreur drômois, Eric Bodin, qui élève (entre autres)
des vaches montbéliardes dans la commune de Léoncel.
Eric Bodin : l'IGP saint-marcellin, « ça vaut le coup »

A Léoncel, au sein du Gaec des Combes chaudes, Eric Bodin (51 ans) s'est installé avec son père en 1990. Aujourd'hui, il est associé avec sa compagne, Najat Raillon. Le couple dispose de 160 hectares de SAU (surface agricole utile), dont environ quarante mécanisables. Les terres sont essentiellement en landes et parcours. Des céréales sont cultivées sur quatre à cinq hectares.
Eric Bodin et Najat Raillon ont 25 vaches laitières montbéliardes. Ils élèvent aussi des bovins allaitants (moitié charolais, moitié limousins) : 22 vaches et
une vingtaine de génisses (pour le renouvellement). Et ils ont un troupeau de 150 brebis préalpes.
Le Gaec produit 135 000 litres de lait par an. Ils sont collectés par la fromagerie L'Etoile du Vercors (installée à Saint-Just-de-Claix, Isère). « Nous ne sommes dans l'IGP saint-marcellin que depuis juillet 2019, explique Eric Bodin. Dans notre exploitation, en termes de conditions d'élevage et d'alimentation de nos montbéliardes, produire pour l'IGP n'a rien changé. Nous n'avons pas de contraintes supplémentaires. Par contre, nous sommes payés entre 20 et 25 euros de plus que le prix de base aux 1 000 litres (sans parler de la prime à la qualité du lait : matière grasse, matière protéique, cellules). J'ai l'impression, pour nous, que le prix du lait à tendance à remonter un peu. Et l'IGP saint-marcellin apporte un plus, ça vaut le coup. Je pense qu'elle peut se développer car, à l'heure actuelle, les consommateurs recherchent des produits sous signe officiel de qualité et d'origine. ». 

Annie Laurie

 

 A lire l'intégralité de notre cahier spécial saint-marcellin (4 pages) de notre édition du 5 mars 2020