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Fièvre catarrhale

FCO : la zone réglementée reste inchangée en Drôme

Concernant la fièvre catarrhale ovine, la France ne connaît désormais qu'une seule zone réglementée (fusion des zones de protection et de surveillance). Pour la Drôme, la zone réglementée reste inchangée.
FCO : la zone réglementée reste inchangée en Drôme

Depuis le 9 octobre, 129 communes de la Drôme sont en zone réglementée vis-à-vis de la FCO (voir ci-dessous). En conséquence, les mouvements des animaux d'élevage en provenance de cette zone vers la zone indemne sont réglementés. En ce qui concerne l'export des broutards et des laitonnes, seuls des animaux vaccinés seront autorisés à circuler selon les conditions suivantes :
- 60 jours après la fin de la primo-vaccination (2 injections chez les bovins et 1 ou 2 selon le vaccin utilisé pour les ovins) ;
- ou 35 jours après la fin de la primo-vaccination, assorti d'une PCR négative à l'issue de cette période de 35 jours.
Des négociations sont en cours avec les principaux Etats de destination pour faire valoir des protocoles alternatifs basés soit sur la désinsectisation et le dépistage (PCR à réaliser 14 jours après la désinsectisation), soit sur un délai réduit post-vaccination. Ainsi, le protocole d'accord signé le 16 octobre entre les services vétérinaires français et italiens autorise la remise en route des exportations de bovins et d'ovins vers l'Italie, en provenance de la zone réglementée française (lire page 10 (II)).
Pour les animaux destinés à l'abattoir, les restrictions sont moindres : désinsectisation des moyens de transport et abattage dans les 24 heures après l'arrivée à l'abattoir.

Levée des périmètres interdits

Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, a annoncé le 14 octobre par voie de communiqué la levée des périmètres interdits, sur « la base de l'avis du Conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV) et en conformité avec la législation européenne ». Le même jour, une personne proche du ministère estimait que conserver ces zones aurait conduit à « la mort programmée des élevages ».
Après le rendu le 12 octobre des résultats de la surveillance programmée, il a été décidé lors d'une réunion au ministère de l'Agriculture avec l'ensemble des acteurs de la filière bovine (dont le CNOPSA), le 13 octobre, de conserver deux zones : une zone indemne et une zone réglementée. Reste à savoir précisément comment permettre les flux de bovins entre les deux, sachant que le nombre de vaccins actuellement disponibles est insuffisant pour fluidifier les échanges. De plus, avec l'arrivée du froid, le vecteur devrait rentrer en période d'inactivité. Le communiqué du ministère précise bien que le gouvernement a décidé « de poursuivre la stratégie vaccinale établie depuis quelques semaines. Une stratégie dont l'objectif est de vacciner en priorité les animaux destinés aux échanges européens et à l'export vers les pays tiers ou les animaux impliqués dans la sélection des races ». Les vaccins disponibles ne pourront permettre le transit d'animaux de la zone réglementée à la zone indemne. De plus, une réflexion est engagée pour définir la zone réglementée non pas à l'échelle de la commune mais du département. Ainsi, si une « petite zone » d'un département est en zone réglementée, elle pourrait passer en zone indemne.

Une ligne de partage entre zone indemne et zone réglementée

Interrogé sur le nouveau zonage mardi dernier (au moment du bouclage de L'Agriculture Drômoise), Stéphane Klotz, chef du service santé et protection animale à la DDPP de la Drôme, nous indiquait que « la France ne connaît désormais qu'une seule zone réglementée (fusion des zones de protection et de surveillance). Cette zone comprend désormais l'intégralité de certains départements, l'extension ayant été réalisée si 85 % des bovins se trouvent déjà à moins de 150 km d'un foyer de la maladie. Les départements en ayant entre 25 et 85 % conservent toujours une ligne de partage entre zone indemne et zone réglementée, ce qui est le cas pour la Drôme : la zone réglementée reste inchangée. Les mouvements des ruminants, ajoute-t-il, sont libres au sein de la zone réglementée. Et pour toute question, et notamment pour l'export, les services de la DDPP sont à la disposition des éleveurs. »
En cas d'évolutions du dossier FCO, nous les relaterons dans notre journal et sur www.agriculture-dromoise.fr.

C. L.

Sources : DDPP 26, GDS 26, Agra.

 

Liste des communes

Albon; Alixan; Allex; Ambonil; Andancette; Anneyron; Arthemonay; Barbières; Barcelonne; Bathernay; Beaumont-Lès-Valence; Beaumont-Monteux; Beauregard-Baret; Beausemblant; Beauvallon; Bésayes; Bourg-de-Péage; Bourg-Lès-Valence; Bouvante; Bren; Chabeuil; Chanos-Curson; Chantemerle-les-Blés; Charmes-sur-l'Herbasse; Charpey; Châteaudouble;  Châteauneuf-de-Galaure; Châteauneuf-sur-Isère; Châtillon-Saint-Jean; Chatuzange-le-Goubet ; Chavannes; Claveyson; Clérieux; Cliousclat; Combovin; Crépol; Crozes-Hermitage; Echevis; Epinouze; Erôme; Etoile-sur-Rhône; Eurre; Eymeux; Fay-le-Clos; Génissieux; Gervans; Geyssans; Gigorset-Lozeron; Grane; Granges-les-Beaumont; Hauterives; Hostun; Jaillans; La Baume-Cornillane; La Baume-d'Hostun; La Chapelle-en-Vercors; La Motte-de-Galaure; La Motte-Fanjas; La Roche-de-Glun; Lapeyrouse-Mornay; Larnage; Laveyron; Le Chaffal; Le Chalon; Le Grand-Serre; Lens-Lestang; Léoncel; Les Tourrettes; Livron-sur-Drome; Loriol- sur-Drome; Malissard; Manthes; Marches; Margès; Marsaz; Mercurol; Miribel; Mirmande; Montchenu; Montéléger; Montélier; Montmeyran; Montmiral; Montoison; Montrigaud; Montvendre; Moras-en-Valloire; Mours-Saint-Eusèbe; Mureils; Omblèze; Oriol-en-Royans; Ourches; Parnans; Peyrins; Peyrus; Plan-de-Baix; Ponsas; Pontd-de-l'Isère; Portes-Lès-Valence; Ratières; Rochechinard; Rochefort-Samson; Romans-sur-Isère; Saint-Agnan-sn-Vercors; Saint-Avit; Saint-Bardoux; Saint-Barthélemy-de-Vals; Saint-Bonnet-De-Valclérieux ; Saint-Christophe-et-le-Laris; Saint-Donat-sur-l'Herbasse; Saint-Jean-en-Royans; Saint-Julien-en-Quint; Saint-Julien-en- Vercors; Saint-Laurent-d'Onay ; Saint-Laurent-en-Royans ; Saint-Marcel-Lès-Valence; Saint-Martin-d'Août; Saint-Martin-en-Vercors; Saint-Martin-Le-Colonel; Saint-Michel-sur- Savasse; Saint-Nazaire-en-
Royans; Saint-Paul-Lès-Romans; Saint-Rambert-d'Albon ; Saint-Sorlin-en-Valloire; Saint-Thomas-en-Royans; Saint-Uze; Saint-Vallier; Saint-Vincent-La-Commanderie; Sainte-Eulalie-en-
Royans; Saulce-sur-Rhône; Serves-sur-Rhône; Tain-l'Hermitage; Tersanne; Triors; Upie; Valence; Vassieux-en-Vercors; Vaunaveys-la-Rochette; Veaunes.

 

FCO /

Stratégie vaccinale

La stratégie vaccinale a été définie au niveau national, dans un contexte où les doses disponibles sont limitées. Les conditions sont les suivantes :- la vaccination est effectuée sur des bovins âgés de 6 à 16 mois destinés à l'export et situés en zone réglementée ;- la répartition des doses de vaccins dans les élevages est basée sur l'historique d'exportation des exploitations enregistré entre le 1er octobre 2014 et le 31 mars 2015 ;- les vaccinations sont faites par les vétérinaires sanitaires et prises en charges par l'Etat.Les éleveurs sont libres de faire vacciner par leur vétérinaire sanitaire les animaux qu'ils souhaitent avec les doses qui leur ont été potentiellement attribuées, tant que les animaux vaccinés sont destinés à être exportés entre 6 et 16 mois. Les éleveurs concernés doivent donc prendre rapidement contact avec leur vétérinaire pour connaître le nombre d'animaux destinés à l'export qu'ils peuvent faire vacciner (dans la limite des doses qui leur sont attribuées) et organiser leur vaccination.
Source : GDS 26