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Structuration de filière

GIE L’Ail Drômois : 455 000 € pour conquérir de nouveaux marchés

Dans le cadre de France Relance, le projet Équit’ail porté par le GIE L’Ail Drômois a été retenu. Son objectif : prospecter et conquérir de nouveaux marchés pour permettre à la filière IGP ail de la Drôme de mieux faire face à la concurrence des importations, notamment d’Espagne.

GIE L’Ail Drômois : 455 000 € pour conquérir de nouveaux marchés
Les 80 producteurs d’ail et d’échalote du GIE L’Ail Drômois cultivent aujourd’hui plus de 720 hectares. ©AD26

Dans le cadre de France Relance, 47 nouveaux projets de structuration de filières agricoles sont soutenus (lire notre édition du 6 janvier) et l’un concerne l’ail de la Drôme. Il s’agit d’Équit’ail, projet porté par le GIE L’Ail Drômois. Son objectif : prospecter et conquérir de nouveaux marchés pour permettre à la filière IGP ail de la Drôme de mieux faire face à la concurrence des importations, notamment d’Espagne. Doté de 455 000 euros, cette aide servira principalement à construire une nouvelle chambre froide d’une capacité de 300 tonnes, ceci afin d'allonger la période de commercialisation.

Pour les acteurs du projet Équit’ail, l’enjeu reste la création de valeur par la contractualisation et la mise en avant d’une gamme de produits finis, markétés et conditionnés en petites unités de vente Affichant le bio et l’IGP comme fer de lance, Équit’ail entend ainsi répondre aux attentes du marché tourné vers une demande forte de produits locaux de qualité, avec une provenance garantie et conduit selon des pratiques culturales plus soucieuses de l’environnement. 

« Nous avons toujours cru à la différenciation des produits, indique Jean-Pierre Besson, président du GIE L’Ail Drômois et porteur du projet. A ce jour, 15 producteurs du groupement produisent sous IGP et 23 en bio sur les 58 producteurs d’ail de consommation de l’OP. Notre volonté au sein du GIE consiste à ce que tous ses producteurs soient certifiés Global Gap. De même, nous nous engageons dans la certification HVE, huit producteurs l’ont été en 2021 et ce n’est qu’un début ». 

« L’an dernier, le GIE L’Ail Drômois nous sollicitait pour financer la création d’une unité de conservation, indique Jean-Luc Pommarel, chargé de mission politiques publiques à la chambre d'agriculture de la Drôme. Outre l’ingénierie financière et le montage du dossier de demande d’aide, mon rôle a consisté, auprès des partenaires, à la formalisation de la stratégie et du partenariat basés sur la segmentation de la gamme, le développement de la vente en directe, la contractualisation entre les acteurs, la répartition équitable de la valeur, une communication commune et partagée avec la distribution. »

C. L.