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Oléiculture

L'IMO, une référence pour promouvoir les produits oléicoles

Créé en 1997 et devenu antenne Rhône-Alpes de l'Afidol depuis 2005, l'Institut du monde de l'olivier de Nyons assure, aussi bien localement que nationalement, la promotion et la valorisation de l’olivier et de ses produits.
L'IMO, une référence pour promouvoir les produits oléicoles

Tenant le 7 octobre son assemblée générale annuelle sous la présidence de son vice-président Jean-Pierre Jourdan (en l'absence de son président Christian Teulade retenu en mission en Croatie), l'Institut du monde de l'olivier (IMO) a tiré le bilan de ses activités durant le précédent exercice. Depuis le rapprochement effectué voilà dix ans avec l'association française interprofessionnelle de l'olive (Afidol), l'institut a pour vocation de coordonner les différentes actions de communication de la filière oléicole dans toutes ses composantes, tant au niveau national que régional. Devenu aujourd'hui une valeur de référence pour la promotion des olives et des huiles d'olive françaises, l'IMO s'adresse à la fois aux professionnels de l'oléiculture et au grand public. Parmi les actions menées pour le compte de l'Afidol, on note la réalisation de coffrets de dégustation, de bidons et mignonnettes pour les actions régionales et (ou) nationales (salons, etc.), le programme d'animation et de dégustation « l'huile d'olive à l'école des chefs »...

 

Un outil précieux pour l'AOP de Nyons

Au niveau régional, l'Institut coordonne de nombreuses animations et actions promotionnelles autour de l'AOP olive de Nyons, en partenariat avec la commune, l'office de tourisme, la confrérie des chevaliers de l'olivier et le syndicat de la Tanche. Citons une exposition permanente sur l'olivier, avec dégustations d'huiles d'olive de France, ouverte au public toute l'année dans ses locaux nyonsais. Mais aussi l'organisation du concours national des huiles d'olive AOC, la coordination de la fête de l'olive piquée en décembre, des olivades en juillet et l'implication dans l'organisation de nombreuse festivités oléicoles locales, expositions temporaires, accueil de groupes, mises à disposition de matériel de communication, etc. Divers organismes dédiés à l'olivier sont également regroupés au sein de ses murs tels que le Syndicat de l'olive noire de Nyons, la Confrérie des chevaliers de l'olivier de Nyons ou encore la Fédération des villes françaises oléicoles. Pour remplir ces missions, l'équipe nyonsaise est composée de trois personnes : Alexandra Paris, directrice de l'antenne, Emilie Lacroix, chargée de communication et secrétaire de la fédération des villes oléicoles de France, et Marion Stadler, chargée notamment de la rédaction de la revue nationale « Le nouvel olivier ».

 

Un projet de déménagement

Le maintien, voire le développement, de ce pôle de communication interprofessionnel à Nyons est cependant posé aujourd'hui du fait de la nécessité de restaurer le bâtiment dans lequel se trouvent ses locaux. Un projet de réhabilitation et d'agrandissement de l'IMO est en cours de discussion avec la municipalité. Son coût est élevé et pourrait amener le déménagement de l'IMO. Des décisions importantes sont attendues avant la fin de l'année.

 Alain Bosmans

 

Olives : « Des arbres chargés et du gros calibre »

A un mois de la proclamation des bans de l’olivaison, Jean-Pierre Jourdan fait un point sur la prochaine récolte d'olives dans le Nyonsais et les Baronnies. « Au niveau national, il n’y a plus de stock et la prochaine récolte est attendue avec impatience, explique Jean-Pierre Jourdan. Pour le moment elle s’annonce bien en volume sans être extraordinaire, notamment dans la vallée des Baux de Provence. Mais il y a encore deux mois à venir qui peuvent avoir des incidences sur les volumes. Au niveau local et à un mois de la proclamation des bans de l’olivaison, la récolte paraît assez belle, tant en quantité qu’en qualité sur l’ensemble du territoire Nyonsais et Baronnies, constate-t-il. Les arbres sont chargés et il y a du gros calibre, les orages et pluies récentes ont favorisé le grossissement des fruits. Tout en restant prudent, on peut être optimiste et penser que l’on pourra reconstituer les stocks. Après une année 2015 catastrophique, 2016 ne saurait être que meilleure pour les producteurs locaux. »  
Propos recueillis par A. B.