La MSA informe les employeurs de main-d’œuvre

Quels sont les objectifs de vos réunions d'information ?
Gilles Lanoote et Dominique Raboteau : « Ces réunions de proximité s'adressent aux employeurs de main-d'œuvre d'un secteur (dans un rayon d'environ 25 minutes de déplacement). Pour celle organisée à Buis-les-Baronnies, nous avons envoyé quelque 350 invitations et l'auditoire varie entre 20 à 30 participants. Globalement ces réunions nous permettent d'entrer en contact avec quelque 400 employeurs sur les trois départements. L'objectif est de les tenir informés des nouvelles dispositions dans le domaine réglementaire, en matière de déclarations sociales. Nous évoquons aussi les relations avec la MSA, notamment le système mis en place depuis le début de l'année. Il s'agit également d'évoquer avec eux les perspectives d'évolution de la législation. Ces réunions sont aussi l'occasion pour les exploitants agricoles de nous faire remonter leurs difficultés en tant qu'employeurs de main-d'œuvre. »
Quelle est la fréquence de ces réunions ?
G. L. & D. R. : « Chaque année, nous veillons à organiser au cours du premier trimestre une réunion par secteur dans chacun des trois départements de la Drôme, de l'Ardèche et de la Loire. Mais, en fonction de l'information et de la communication à faire passer aux employeurs, nous sommes amenés à nous déplacer dans le courant de l'année pour des rencontres ponctuelles, à la demande des employeurs adhérents sur l'ensemble des secteurs. Dans la Drôme, cette année, nous organisons huit réunions. Les deux dernières auront lieu à Nyons le 29 mars (de 17 h 30 à 19 h 30 au CFPPA) et à Tain-l'Hermitage le 31 mars (à 15 h, salle Charles Trénet). A Tain, la réunion se tiendra dans le cadre d'un forum sur l'accueil des saisonniers organisé par le service "Santé, sécurité au travail" de la MSA. »
Quels thèmes sont abordés ?
G. L. & D. R. : « Plus particulièrement cette année, nous abordons la mise en place des nouvelles dispositions en matière de pénibilité dans l'entreprise agricole : fiche individuelle, facteurs de risque, compte prévention pénibilité. Un autre point important concerne l'obligation pour l'employeur agricole de souscrire, à compter du 1er janvier 2016, des assurances complémentaires santé pour ses salariés. Un dispositif qui existait précédemment mais qui a été profondément modifié. La question de l'accueil et des conditions d'embauche de travailleurs saisonniers avec des contrats à durée déterminée est également abordée. »
Quels sont les questions les plus posées par les participants ?
G. L. : « Parmi les questions récurrentes, il y a les problèmes de communication avec la MSA : accueil téléphonique, contact et transmission des demandes des employeurs, délais de réponse, usage de l'internet dans les différentes déclarations à effectuer en ligne. Ces réunions sont aussi l'occasion de rappeler qu'il y a des élus MSA, lesquels peuvent être sollicités par les employeurs en cas de difficultés. Cela permet ainsi de valoriser le rôle d'interface de ces élus entre les adhérents et nos services administratifs. En organisant ces réunions de proximité, la MSA se veut être proche des employeurs agricoles, à leur service, ce qui la différencie des autres régimes de protection sociale. Un service que l'on ne retrouve nul par ailleurs. »
Propos recueillis par Alain Bosmans