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Infrastructure

Le gazoduc Eridan définitivement enterré

Après des années de procédure, le gazoduc Eridan est définitivement enterré. Ainsi se clôt une affaire qui a débuté voilà plus de dix ans.
Le gazoduc Eridan définitivement enterré

Après des années de procédure, le gazoduc Eridan est définitivement enterré. Ainsi se clôt une affaire qui a débuté voilà plus de dix ans. Ce gazoduc de 220 kilomètres devait relier Saint-Martin-de-Crau et Saint-Avit pour le transport de gaz naturel, en prévision de l'accroissement de la capacité des terminaux méthaniers méditerranéens. Les travaux d'un montant de 600 millions d'euros devaient impacter lourdement le Gard, le Vaucluse, la Drôme et les Bouches-du-Rhône. A l'aplomb des canalisations, des bandes de servitudes étaient établies rendant inexploitables les parcelles traversées. Dans la bande de servitudes fortes, les propriétaires ne pouvaient édifier aucune construction. Ils devaient s'abstenir de toute pratique culturale dépassant 0,60 mètre de profondeur et de toute plantation d'arbres et d'arbustes.
Le syndicat des Côtes-du-Rhône et ses vignerons se félicitent de l'abandon de ce projet. « Malgré une contestation qui s'est voulue constructive en proposant des tracés alternatifs, le recours au contentieux a été inéluctable pour le tronçon allant de Fournès/Estézargues, sur le plateau de Costebelle car le projet mettait en péril près de 10 % de l'appellation Côtes-du-Rhône villages Signargues. » D'autres agriculteurs, notamment drômois, dont les terres étaient situées sur le tracé du gazoduc se réjouissent également de l'abandon du projet.