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Elections départementales 2015

Les élections départementales

Remplaçant les élections cantonales, les élections départementales auront lieu fin mars. Elles s’accompagnent de plusieurs dispositions nouvelles.
Les élections départementales

Les élections départementales, les premières à s'appeler ainsi, approchent. En effet, le premier tour aura lieu dimanche 22 mars et le second une semaine après, le 29. Et, d'ici peu, les candidats doivent se faire connaître. Remplaçant les cantonales, ces élections désigneront les membres du conseil départemental, qui sera la nouvelle appellation du conseil général à l'issue de ces élections.
Rappelons que les cantons, dont le périmètre n'avait guère changé depuis leur création en 1790, ont fait l'objet d'une révision l'an passé dans l'objectif d'un rééquilibrage des populations (moyenne de 25 500 habitants par canton). Ainsi, la Drôme a été redécoupée en 19 cantons (contre 36 auparavant). Cette nouvelle configuration s'appliquera à ces premières élections départementales. Lors de celles-ci, les conseillers généraux élus en 2008 ou en 2011 seront tous remplacés par des conseillers départementaux. Pour la première fois, ils seront élus pour une durée de six ans. Avant, au sein de chaque conseil général, le renouvellement était opéré par moitié tous les trois ans.

La parité femme-homme

Le mode d'élection est, lui aussi, modifié. En mars, dans chaque canton, deux conseillers départementaux seront élus au scrutin majoritaire et binominal à deux tours. Les candidats devront se présenter en binôme toujours composé d'une femme et d'un homme. Cette disposition vise à assurer la parité au sein des futurs conseils départementaux, une meilleure représentation des femmes dans la vie politique. Ces binômes (femme-homme ou homme-femme) devront déposer une déclaration conjointe de candidature avant chaque tour de scrutin. Pour le premier tour, ils devront le faire du 9 au 13 février inclus ou le 16 jusqu'à 16 heures. Pour le second tour, les candidatures seront à déposer le 23 ou le 24 mars jusqu'à 16 heures.
La campagne électorale officielle pour le premier tour, elle, s'ouvrira lundi 9 mars et prendra fin samedi 21 mars à minuit (la veille du scrutin). Celle du second tour débutera lundi 23 mars et s'achèvera samedi 28 mars à minuit.

Deux tours

Pour être élu au premier tour, un binôme devra remplir deux conditions. Il devra à la fois recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés (plus de 50 % des voix) et un nombre de suffrages au moins égal à 25 % des électeurs inscrits. Dans les cantons où aucun binôme ne l'emportera le 22 mars, un second tour sera organisé.
Les deux binômes arrivés en tête au premier tour pourront se maintenir au second tour. Les autres le pourront s'ils ont obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits. Le binôme qui recueillera le plus grand nombre de voix (majorité relative) sera élu. 

 

La loi sur le non-cumul des mandats

C’est en février 2014 qu’a été promulguée la loi limitant le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur. Auparavant, le 22 janvier, l’Assemblée nationale avait adopté ce texte par 313 voix contre 225.À compter de juin 2017 pour les députés et septembre 2017 pour les sénateurs, le mandat de député ou sénateur sera incompatible avec, entre autres :- les fonctions de maire, de maire d’arrondissement, de maire délégué et d’adjoint au maire ;- les fonctions de président et de vice-président d’un établissement public de coopération intercommunale ;- les fonctions de président et de vice-président de conseil départemental ;- les fonctions de président et de vice-président de conseil régional ;- les fonctions de président et de vice-président d’un syndicat mixte.Les parlementaires pourront en revanche continuer à être conseillers municipaux, départementaux ou régionaux.A noter, un second texte interdit le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de représentant au parlement européen.