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Eau

Nappes phréatiques : une situation très favorable

Le Bureau de recherches géologiques et minières a estimé, le 14 mai, que la situation des nappes phréatiques était « très au-dessus de la normale ». 

 Nappes phréatiques : une situation très favorable
© iStock-nobtis

Le Bureau de recherches géologiques et minières qui a présenté, le 14 mai, l’état des nappes phréatiques au 1er mai a estimé que la situation était « très au-dessus de la normale », même s’il faut nuancer en fonction des régions.

La période de recharge des nappes réactives et inertielles a été en grande partie réalisée entre le mois d’octobre et le mois d’avril. Maintenant, avec le printemps et la reprise de la floraison, la période de vidange des nappes commence.

Cela étant, « 50 % des niveaux se situent au-dessus de la normale et 11 % sont même très hauts », a commenté Violaine Bault, hydrogéologue. 23 % des nappes sont comparables aux normales et 27 % en-dessous. « Seulement 3% sont très bas », principalement dans la plaine du Roussillon et dans le massif des Corbières. Les récentes pluies abondantes n’ont pas permis de combler le déficit d’eau accumulé depuis trois ans.

« Il y a surtout moins de niveaux très bas qu’à la même période qu’en 2024 », a-telle précisé. Le BRGM n’a cependant pas caché son inquiétude sur le manque de pluviométrie dans le nord de la France qui a pour conséquence de « dégrader la situation de nombreuses nappes réactives ». En revanche, la situation s’est améliorée dans le sud-est et en Corse.