Quand les Vegan comparent la viande à une drogue

La start-up Hari&Co va lancer le 27 avril le premier service d'information et d’accompagnement pour aider les Français à changer leurs habitudes en matière de consommation de viande. Le communiqué de presse qu’elle a diffusé le 20 avril est sans équivoque : « “Viande info service” Le numéro vert et le site pour décrocher de la dépendance à la viande ». A grand renfort d’affiches provocantes, (“Je sais que je devrais manger moins de viande mais je n’y arrive pas” ; “Un repas sans viande ce n’est pas un repas” ; “Si je ne fais pas de viande, mes enfants ne voudront pas finir leur assiette” ; “On vous aide à décrocher”) la start-up justifie le lancement de ce service par le fait qu’« aujourd’hui près de 14,5 % d'émissions de CO2 proviennent de l’élevage intensif, et donc directement de notre consommation alimentaire. Si nous voulons réellement faire face à l’urgence climatique, il est temps de changer nos assiettes et d’en réduire la part carnée », assurent ses dirigeants.

Si la communication est provocante à dessein, en l’espèce augmenter les ventes de la gamme de boulettes et galettes végétales que la start-up lyonnaise commercialise, elle interroge sur le lien qui est directement et clairement établi entre la viande et la drogue. La réaction des éleveurs, en particulier celle de l’interprofession, ne devrait pas tarder.