Accès au contenu
Elections législatives

Quatre nouvelles députées pour la Drôme

La Drôme compte désormais trois députées de La République en marche et une du parti Les Républicains. Un nouveau quatuor, 100 % féminin.
Quatre nouvelles députées pour la Drôme

C'est inédit. Les quatre députées de la Drôme sont des femmes. Dans la première circonscription (Valence-Tain), Mireille Clapot (LREM) succède à Patrick Labaune (LR), qui ne s'était pas représenté. Obtenant au deuxième tour 56,89 % des suffrages, elle a battu Bertrand Ract-Madoux (LR).
Dans la seconde circonscription (Montélimar), Alice Thourot (LREM) succède à Franck Reynier (UDI), député sortant éliminé au premier tour. La candidate a obtenu 62,50 % des suffrages, devançant largement Laure Pellier (FN).
Dans la troisième circonscription (Crest - Nyonsais - Diois), Célia de Lavergne (LREM) remporte le scrutin avec 56,99 % des voix face à Paul Bérard (LR). Elle succède à Hervé Mariton, qui ne se représentait pas comme titulaire (mais suppléant de Paul Bérard).
Enfin, dans la quatrième circonscription (Romans - Nord-Drôme), avec 56,45 % des voix, Emmanuelle Anthoine (LR) a mis en échec Latifa Chay (LREM). Elle succède à Nathalie Nieson (PS), qui ne se représentait pas.
Hormis Emmanuelle Anthoine, les trois autres élues font leur début en politique.
Dans la Drôme, LREM a obtenu 54,95 % des voix et trois députées, LR 35,63 % et une députée. Avec 9,42 % des voix, le FN n'obtient aucun député. Comme partout en France, plus d'un électeur sur deux n'est pas allé voté dimanche dernier.


C. L.

 

Mireille Clapot, nouvelle députée de la première circonscription de la Drôme. Agée de 53 ans, Mireille Clapot est ingénieur de formation. Depuis septembre 2013, elle dirige le développement des relations entreprises à l'Ecole centrale de Lyon. De 2009 à 2013, elle a été directrice de cabinet d'Alain Maurice (PS), à la mairie de Valence et au sein de Valence Agglo Sud Rhône-Alpes. Elle vit depuis 1990 à La Roche-de-Glun. Elle est mère de trois enfants.

 

Célia de Lavergne, nouvelle députée de la Drôme. Agée de 37 ans, Célia de Lavergne est ingénieur, diplômée de l'école Polytechnique. Elle exerce depuis quatorze ans dans le domaine de la solidarité, de l'aménagement du territoire et du développement économique. Mariée et mère de trois enfants, elle réside à La Chapelle-en-Vercors.

 

Alice Thourot, députée de la Drôme. Agée de 31 ans, Alice Thourot exerce comme avocate, spécialisée en droit immobilier et de la construction. Elle est inscrite aux barreaux de la Drôme et de Paris. Originaire de Bar-le-Duc (Lorraine), elle est arrivée à Montélimar en 2011 pour sa première expérience professionnelle. Résidant dans la cité montilienne, elle est célibataire et sans enfant.

 

Emmanuelle Anthoine, nouvelle députée de la Drôme. Agée de 52 ans, Emmanuelle Anthoine est née à Saint-Vallier. Avocate à Romans, elle exerce depuis 1989 en droit civil et droit des affaires. Au Département, elle a d'abord été suppléante de Gabriel Bianchéri avant de le remplacer après sa disparition, en janvier 2011. Réélue en 2015 conseillère départementale, elle occupe le poste de vice-présidente en charge de l'éducation. Mariée et mère de deux enfants, elle réside à Hauterives.

 

Mobilisation /

Les Jeunes Agriculteurs interpellent les nouveaux élus

les Jeunes Agriculteurs (JA) de la Drôme ont placardé sur les panneaux communaux électoraux des affiches sur lesquelles ils réclament un meilleur retour de la valeur ajoutée.
Dans la soirée de dimanche, après la clôture des bureaux de vote, les Jeunes Agriculteurs (JA) de la Drôme ont placardé sur les panneaux communaux électoraux des affiches demandant un meilleur retour de la valeur ajoutée. Par cette mobilisation nationale baptisée « #EnAvantL'Agriculture », le syndicat demande aux nouveaux parlementaires français d'agir sur les prix agricoles et les relations commerciales. Sur les affiches collées dimanche soir, sont ainsi revendiqués « des prix justes pour les agriculteurs » alors que la moitié d'entre eux ont gagné moins de 354 euros en 2016 (chiffres MSA). Sur une autre affiche, est demandée la révision de la loi de modernisation de l'économie (LME) et l'application de la loi Sapin 2. Ceci en vue d'une « moralisation des relations commerciales entre producteurs, industriels et distributeurs et, aussi, d'une répartition équitable de la valeur ajoutée au sein des filières, indique le réseau JA. La nouvelle Assemblée doit permettre au secteur agricole d'avancer sur les dossiers dans la durée. A l'agenda politique, les Etats généraux de l'alimentation seront le premier rendez-vous clé pour travailler sur la répartition de la valeur le long des filières. Ces députés nouvellement élus doivent prendre conscience que la situation est grave pour le secteur agricole, qui pâtit d'une crise économique depuis plus de trois ans et nuit au renouvellement des générations en agriculture. »
Dans les semaines à venir, partout en France, les responsables locaux de Jeunes agriculteurs rencontreront dans leurs circonscriptions les députés élus.