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Ovins

Réserver les bottes de luzerne aux brebis qui allaitent

Pour récolter la luzerne en foin et en enrubannage, le meilleur compromis entre rendement et valeur alimentaire est le stade début bourgeonnement à bourgeonnement. 

Réserver les bottes de luzerne aux brebis qui allaitent
Une espèce adaptée aux animaux à forts besoins azotés.
©chèvre qui saoûrit - Flickr

Cela signifie que sur vingt tiges, quatre bourgeons (pour le premier stade) ou seize bourgeons (pour le second) sont visibles. A titre d’exemple, la valeur d’un enrubannage de premier cycle est de 0,75 UFL et 80 g de PDI par kg de matière sèche. Qu’il s’agisse de foin ou d’enrubannage de luzerne, ces fourrages sont à réserver aux animaux à forts besoins azotés : brebis en lactation, en fin de gestation et agneaux sevrés. A l’inverse, les brebis vides ou en milieu de gestation valorisent mal ce type de fourrage.

Des précautions avec l’enrubannage

L’utilisation de l’enrubannage répond aux mêmes exigences que les enrubannages de graminées. De plus, une attention toute particulière doit être portée aux agneaux en cours d’allaitement. Les fermer dans le parc à agneaux au cours de la journée afin qu’ils ne consomment pas l’enrubannage des mères s’avère parfois indispensable. 
Pour en savoir plus, vous trouverez trois fiches techniques sur ciirpo.idele.fr et www.inn-ovin.fr : « Du foin ou de l’enrubannage de légumineuses pures pour finir les agneaux » et « du fourrage de légumineuses pures en lactation : foin, enrubannage », « du foin de luzerne pour les brebis en lactation et les agneaux » et une vidéo « foin de luzerne : une ration moins chère, des consommateurs satisfaits ».


Laurence Sagot, institut de l’élevage - Ciirpo