Restriction sur la louveterie : « Inacceptable »
La décision de la préfète coordonnatrice du Plan national loup de limiter l’intervention de la louveterie aux seules exploitations ayant subi au moins deux prédations en quatre mois provoque une levée de boucliers dans le monde agricole.

La tension ne retombe pas autour du dossier loup. Alors que la montée en estive bat son plein, plusieurs syndicats agricoles - FNSEA, JA, FNO, FNB, FNPL, FNC, FNEC - fustigent une décision jugée « inacceptable » : restreindre l’intervention des louvetiers uniquement aux exploitations ayant subi deux attaques ou plus dans les quatre derniers mois. Une mesure qualifiée de « sentence de trop » pour les éleveurs de zones pastorales, déjà en première ligne face à l’augmentation des prédations. Un droit à la défense remis en question Pour les organisations syndicales, cette nouvelle contrainte prive les éleveurs d’un levier crucial pour protéger leurs troupeaux. « Cela revient à retirer aux éleveurs leur droit à se défendre, alors même que les attaques se multiplient dans les zones d'estive », dénoncent-elles. Un constat d’autant plus amer que, selon les données des services de l’État, 75 % des tirs de défense sont réalis&...
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